Annales des Mines (1862, série 6, volume 1)
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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE. DU FER
rage que reçoit le fer n'est point du tout l'indice d'une soudure parfaite. Au contraire, ce travail, en une seule chaude, de feuilles pesant oo 15o et 200 kil. nous semble peu favorable à cette perfection, malgré la nature généralement soudante des fers de te district, malgré aussi l'emploi d'une sorte de blooming (cage à cannelures rectangulaires).
Tout cela s'applique aux grosses et moyennes tôles. Mais même dans le cas des tôles minces, les déchets et consommations sont encore relativement faibles et les productions journalières fort élevées. Quant à la qualité, les mêmes défauts à froid sont à craindre ; mais en raison des dimensions plus réduites des paquets, la soudure est peut-être meilleure. Observons encore, au sujet de ces tôles minces, que le fer brut du Stalfordshire s'étire sans criques sur des épaisseurs réellement minimes et à des températures qui souvent ne dépassent pas le rouge sombre vers la fin du laminage. C'est un fait qui vient à l'appui de ce que nous avons dit ailleurs de la qualité à chaud des fers de ce district. CHAPITRE II. FABRICATION DES TÔLES DE QUALITÉS ET DIMENSIONS EXTRA.
Devant revenir sur la Fabrication des qualités extra. fabrication des tôles minces de qualités supérieures au sujet des fers noirs et blancs, nous nous bornerons, dans ce chapitre, à ce qui concerne les grosses tôles. Nous n'ajouterons rien à ce Best et best best laminés. qui a été dit déjà des variétés de best et best best pour lesquelles le seul moyen d'amélioration consiste dans le choix
des matières premières, notamment dans la substitution intégrale ou partielle du fer déjà corroyé au fer brut. Rappelons seulement que ces variétés sont fréquentes encore en Angleterre et qu'ainsi les sortes exclusivement laminées y composent la majeure partie des tôles.
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EN A NGLEI`ERRE.
Pest et best best martelées. Il s'agit clone particulièrement ici des fabrications où le martelage s'applique sur
une plus ou moins grande échelle.
La préparation des plaques martelées en fer brut, plus rarement en fer corroyé; l'assemblage au marteau de ces plaques en une ou plusieurs chaudes, voilà les deux termes de la formule de travail pour tôles de choix, de chaudronnerie mécanique, par exemple. En principe, c'est le procédé
encore aujourd'hui le plus répandu dans nos forges ; les plaques anglaises sont l'équivalent de nos brames. Parmi les usines du Royaume-Uni qui suivent ce pro-
cédé, il en est qui l'appliquent, avec tous les soins qu'il comporte, à des fers bruts de qualité supérieure, D'autres, au contraire, avec des matières premières moins choisies, ne le suivent que partiellement. La forge de Lowmoor marche encore en tête des premières; les stamps provenant du cinglage des loupes au marteau ne sont plus ici brisés et triés comme dans le cas de fers en barres. On les assemble en paquets qu'on soude très-soigneusement au marteau frontal pour plateaux de 3 à 4 pouces d'épaisseur au plus. Selon le poids des tôles, le nombre des chaudes de martelage varie ; mais on ne donne jamais qu'une chaude an laminoir, celle du finissage. C'est par ce moyen et par l'emploi exclusif de fin métal blanc
lamelleux de fontes grises à l'air froid .et au coke, que Lowmoor prépare des tôles de chaudières, cotées en Angleterre aux mêmes prix que les tôles 'buées de fontes au bois, en France.
Dans la plupart des autres forges anglaises, on n'appliqde souvent du procédé que la partie mécanique, et encore incomplétement. On martèle tantôt les loupes, doublées ou trip] ées au cinglage, tantôt des paquets sim plement
composés de puddled bars ordinaires, pour plaques de finissage. Mais les fers proviennent de fontes grises au coke TOME 1, 1862.
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