Annales des Mines (1862, série 6, volume 1)
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EN ANGLETERRE.
ÉTAT PP.ÉSENT DE LA MÉTALLURGIE. DU FER
Étamage comprenant 10 L'échauffement dans un bain de suif fondu ; 2° Le trempage dans le premier bain d'étain, avec séjour variable suivant la qualité à obtenir;
3' Le brossage et le trempage dans un second Bain d'étain ; 40 L'immersion dans un second bain de suif ; 50 La façon du bord de la feuille ou l'enlèvement
da bourrelet d'étain , par la trempe dans un troisième pot d'étain. 80 Décapage ou dégraissage des feuilles dans le son ; 9° Nettoyage à la peau de mouton ; 0° Classement des feuilles en premier et deuxième choix (vaste) pour chacune des variétés charcoal , coke,
steel-tin-plates ;
° Emballage par caisses ou boîtes de oo, 200 011 feuilles, conformément à la classification sur dimensions que nous rapporterons ci-après. 1 1
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Améliorations depuis 1829.
Jusqu'en 1829, les pre-
mières manipulations s'exécutaient ainsi qu'il suit Les feuilles rognées étaient pliées séparément à la main sous un angle de 600 environ ( A ) ; on les trempait pendant cinq minutes dans de l'acide chlorhydrique étendu, puis on les chargeait sur la sole d'un four à réverbère, sorte de four dormant, où le fer restait jusqu'à ce qu'il fût au rouge. Chaque feuille, après refroidissement, était dépouillée de
battitures par le redressement et le battage sur une enclume. 11 y avait là, en un mot, décapage et recuit, après quoi venait le laminage à froid. Recuit en vase clos.- Au lieu de cela, on fait aujourd'hui les trois opérations désignées ci-dessus par les numéros 2°, 5°. Le premier recuit, comme le second, s'exécute àvase clos, dans des caisses en fonte de orn,45 de profondeur et d'une section rectangulaire de om,5o sur om,Lio à om,45.
Elles peuvent contenir cinq boîtes de 225 feuilles. On
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charge un certain nombre de ces caisses sur la sole. d'un réverbère à deux grilles latérales, où elles séjournent de vingt quatre à trente ou trente-six heures. Par l'ancienne méthode de décapage et recuit, il y avait d'abord un déchet de fer plus élevé qu'aujourd'hui. En outre,
une caisse de fer-blanc, d'un quintal anglais environ, exigeait 15 livres d'étain, tandis qu'actuellement on n'en consomme pas plus de 9 livres pour charcoal et 8 pour coke tin-plates.
Étamage en terne. - Tout ce que nous venons de dire s'applique au fer-blanc brillant : quelques mots maintenant sur les fers-blancs ternes. Il semblerait d'abord que de l'écart considérable qui existe entre les prix du plomb et de l'étain il dût résulter une différence importante entre les revients du brillant et du terne; cette différence est cependant assez réduite, comme on le verra plus loin. C'est que les difficultés de l'étamage s'accroissent rapidement avec la proportion de plomb alliée à l'étain. Après avoir débuté, eh Angleterre comme ailleurs, par des alliages où l'étain prédominait, on a tenté l'emploi de combinaisons à 25 011 5o p. 100 d'étain seulement. Mais la résistance du fer à l'étamage et la température plus élevée qu'il réclame ralentissent alors l'opération ; diminuant la production, elles accroissent-les frais de main-d'oeuvre. A en juger par les renseignements qu'on nous a donnés, l'alliage à parties égales des deux métaux serait aujourd'hui le plus fréquemment employé dans le
pays de Galles. Quant au procédé même de l'étamage, il comprend à trèspeu près les mêmes manipulations pour le terne que pour le brillant. Seulement comme les qualités de la première
sorte sont généralement inférieures à celles de la seconde, la fabrication en terne est plus expéditive ; on y soigne peut-être moins les opérations du décapage en particulier. Enfin, les dimensions plus grandes que certaines appli-