Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1862, série 6, volume 1)

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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER

EN ANGLETERRE.

grises à l'air froid du Shropshire, les matières premières de cette fabrication.

lement les premières soient incapables d'un étirage plus considérable, soit que la nature des secondes convienne mieux aux usages spéciaux des fils plus minces. Ceux-ci sont destinés, en effet, à la confection des peignes et des cardes, où il faut une certaine dureté et une certaine roideur qu'on ne rencontre à un degré convenable que dans les fers de Suède, toujours un peu aciéreux.

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Toutes les fontes brutes sont mazées dans de petites fineries, indépendantes ou liées au foyer d'affinage au charbon

de bois, comme dans la fabrication des fers-blancs. Les loupes sont parfaitement cinglées au marteau frontal avant de passer au laminoir qui les transforme en barres à corroyer. Encore ici on affine les rognures et rebuts ou riblons

Verges au coke.

divers au petit foyer et au charbon de bois pour loupes, qu'on traite comme les précédentes. Le corroyage des barres de l'une et l'autre sorte se fait par paquetage, réchauffage au réverbère, soudage et étirage au laminoir pour barreaux de tirerie de 5o millimètres environ de côté. Pour les qualités les plus soignées, on martele le paquet avant de le passer au laminoir : ce mode de

Marque ordinaire de verge au coke. Pour marque ordinaire (common), on puddle directement les fontes grises, au coke et à l'air chaud, du Staffordshire ; les loupes, cin-

glées au marteau comme pour les bonnes qualités dé barres marchandes, sont, de la même chaude, laminées

mière chaude, est immédiatement étiré d'une seconde pour verge finie.

pour puddled bars. Cellesci sont paquetées , réchauffées au réverbère et, d'une chaude ou d'une chaude et demie, soudées et étirées au laminoir en verge fine (n° o à n° 4) . On n'obtient ainsi qu'une verge propre tout au plus au tréfilage des gros numéros, s'employant même plus souvent comme verge de clôtures, ainsi qu'il a été dit plus

Les barreaux de tirerie sont cisaillés en bidons de longueur voulue, que, d'une chaude au rouge, on étire pour

haut. Best coke wire yod.

travail, qui exige deux chaudes pour le moins, semble assez rare dans les ateliers que nous avons visités. Il arrive

peut-être aussi souvent que le paquet, soudé d'une pre-

verge n° 4. L'ensemble de ce procédé rappelle celui que nous avons décrit précédemment pour les fers noirs au charcoal, avec cette différence que le corroyage et le finissage sont ici un peu plus expéditifs, c'est-à-dire plus économiques. Qualité de la verge obtenue. Avec les fontes à l'air froid du pays de Galles ou du Shropshire, on obtient ainsi, parait-il , des verges de très-bonne qualité, qui se prêtent

parfaitement au travail de tréfilage jusqu'aux n" 22 et 25 de la jauge de Birmingham (diamètre de 6/1 o à 7/10 de millimètre). On prétend même qu'on pourrait encore descendre au-dessous. On réserve cependant, pour les numéros plus fins, les verges en fer de Suède, soit que réel-

Pour verge, dite Gest coke wire-rod,

les mêmes fontes, mélangées parfois de fontes d'hématite

ou autres supérieures, sont puddlées directement : les loupes sont martelées et doublées ou triplées, avec ou sans chaude supplémentaire dans le puddling même. Le prisme de doublage est reporté sur la sole d'un four de ballage, et de cette nouvelle chaude, transformé en barreau de tirerie,

qu'on étire ensuite au laminoir pour verge à tréfiler. Quoique déjà de qualité supérieure à la précédente, la verge best au coke. ne s'applique guère qu'aux numéros de fil d'un diamètre égal ou supérieur à omm,875. Besl-best coke wire-rod. Pour qualité best- best coke yod, les barres puddlées sont faites avec les meilleures fontes au coke du Staffordshire ou du Shropshire, ou bien avec des