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EFFETS .7.iECAMQUES

DE L'INJECTEUR De M. GIFFARD.

l'exactitude, par ses conséquences, devra être confirmée par l'expérience.

turc de la gerbe ; cette conséquence paraît d'accord d'ailleurs avec quelques observations sur la pression estimée dans la zone des tourbillonnements, à la suite desquelles nous avons dû mesurer la pression Y dans le plan même de l'orifice de la tuyère, c'est-à-dire dans la région où la veine de vapeur est encore intacte, et ne s'est pas modifiée au contact de l'eau. La vapeur, en passant de la pression n à la pression Y, pro-

Considérons la massse fluide limitée au niveau de la bâche d'alimentation, à l'orifice de la tuyère et à la section ef de la gerbe, et posons l'équation des forces vives relativement à la modification qui s'établit dans le système, au bout d'un élément du temps que l'on peut prendre égal à l'unité, puis qu'il se trouve en facteur commun dans les deux membres de l'équation ; on aura, en appelant à la densité de la gerbe

( Q + g)gge29 2

gnp ey.

+Q -P - (Q

g)à--X,

X désignant le travail des actions moléculaires qui se produisent dans l'intervalle compris entre les deux ajutages. Or si la vapeur ne se coniinsait pas, X se composerait de la somme des deux quantités g

2g

Q

(V w) 2g

res-

pectivement relatives à la perte de force vive de la vapeur et de l'eau, et auxquelles il faut ajouter un terme représentant le travail moléculaire relatif à la condensation. Mais la ' forme et la valeur de ce terme dépendent de la manière dont la condensation se produit, et comme nous rentrons ici dans l'inconnu, nous en sommes réduits aux hypothèses ou aux conjectures. Le moyen le plus simple de concevoir ce,

phénomène m'a paru être le suivant. La vapeur en sortant de la tuyère passe brusquement de la pression n à la pression plus faible Y, relativement à laquelle elle devient surchauffée. Avant de se condenser, elle est naturellement saturée, et je suppose que sa température est alors la même que celle du milieu dans lequel elle tourbillonne, c'est-à-

dire que celle de la gerbe globulaire. En partant de là,

la tension de la vapeur sur le point de se condenser sera différente de Y et même inférieure, d'après les valeurs que l'expérience indique pour cette pression et la tempéra-

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duit un travail et doit par conséquent se refroidir; mais lorsqu'elle pénètre dans la zone tournoyante, il n'est nullement prouvé qu'en prenant la tension à laquelle elle doit se saturer, elle se détende encore en produisant un travail. Il est possible qu'il se présente constamment, à cette vapeur, à mesure qu'elle arrive, un espace suffisamment grand pour que cet abaissement de pression ait lieu spontanément, sans extension de paroi, et par conséquent sans abaissement. de température, à la manière dont les choses se passent dans

l'expérience du double ballon de M. Joule répétée par M. Regnault. 'Je m'arrêterai à cette nouvelle hypothèse, à laquelle j'ai été conduit par la discussion des faits de l'eXpérience. Soient donc

T la température de la vapeur saturée à la pression n; z' la température qu'elle prend lorsqu'elle se détend à la pression Y;

z la température de la gerbe; y la tension en atmosphères de la vapeur saturée àla température z. On a, d'après le n° 5, pour le travail dû à la condensation de la vapeur, rapporté à l'unité de poids Y P;(1-H3Ceizn;

par suite

X=Q

(V w)'

(v-w)'

zg

zg

y qP

zn.