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EFFET

MÉCANIQUES

entre les deux ajutages, laquelle est naturellement fonction de la pression dans la chaudière, de la température de l'eau d'alimentation, et de l'orifice annulaire par lequel elle vient à la rencontre du jet de vapeur.

Il résulte de cet exposé que le phénomène dont il est question est beaucoup plus compliqué qu'il ne le paraît au premier abord, et pour l'étudier, nous avons cherché à sim-

plifier l'appareil Giffard, ou à le remplacer par un autre qui en représente le principe, en supprimant autant que

DE L'INJECTEUR DE M. GIFFARD.

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de fonte encastrée horizontalement dans un mur, et dans laquelle on a ménagé, à cet effet, une ouverture. Dans nos expériences, les intervalles annulaires w`, servant de passage à l'eau, ont été réglés en raison de la distance a de l'extrémité du jet de vapeur ou tuyère, à la position pour laquelle ce jet s'emboîte complètement dans la lance. La section w des ajutages étant de, 9mmq,62, on déduit des nom-

bres ci-dessus, pour la valeur du rapport LI qui correspon-

possible les résistances secondaires dont la loi est connue. Nous avons également supprimé le tuyau d'aspiration de l'eau d'alimentation, l'aspiration étant due à la même cause que le tirage des cheininées des locomotives et que le jeu des trompes. 2. Disposition de l'appareil. Le jet de vapeur que BOUS avons employé est l'ajutage conique qui nous a servi dans nos expériences sur l'écoulement des vapeurs, et dont nous

dent à celles de a pour lesquelles nous avons opéré, les

avons donné dans un autre mémoire -(1, la description

Le tuyau de conduite de la vapeur se termine par un bout de tuyau a (fig. 7 et 8, in. IX) , de même diamètre intérieur et dont la surface extérieure est parfaitement cintrée. La tuyère se visse à l'extrémité de cet appendice qui est guidé par un tube a' d'une épaisseur suffisante et dans lequel il glisse à

ainsi que celle des accessoires. Nous nous bornerons ici à rappeler que la pression dg la vapeur est indiquée par un manomètre à air comprimé s'embranchant sur le tuyau à om. 50 au-dessus de l'extrémité de l'orifice. Le diamètre intérieur de l'orifice est de 5rnm,5 et le diamètre extérieur de em,6 . La demi-ouverture du cône formant la. surface extérieure est mesurée par o. 3. La surface intérieure de l'autre ajutage, que nous appellerons pour abréger la lance, affecte la même forme conique dans les limites de rapprochement utile des deux ajutages ; elle est évasée à la partie supérieure de manière à réduire la contraction et les frottements du fluide. Ce cône est terminé par un orifice cylindrique de 5nun,5 de diamètre et de 5 millimètres de longueur. La lance est fixée au moyen d'un pas de vis à une plaque (*) Annales des Mines, tome xix, i 86

.

nombres suivants : 8

w'

w'

mm.

2

4 6 8

9,8o 21,86 36,20 52,78

1,01

2,27 3,76 5,69

frottement doux; ce tube est terminé vers la partie inférieure,par quatre pieds a" tenus par une couronne a", que l'on fixe sur la table en fonte par des vis. La surface extérieure du guide est taraudée de manière à recevoir un écrou à tête polygonale qui ne peut que tourner

autour de la partie supérieure de la pièce a. En faisant mouvoir cet écrou dans un sens ou dans l'autre, au moyen d'une clef, on peut, en raison dela flexibilité du tuyau, rapprocher ou éloigner les deux ajutages l'un de l'autre. Pour arriver exactement à un écartement, fixé d'avance, des deux ajutages, on fait descendre le tube a jusqu'au point pour lequel la tuyère s'emboîte complétement dans la lance e ; puis on amène la pièce à deux branches b (que