Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1862, série 6, volume 1)

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EFFETS MÉCANIQUES

l'on fixe à volonté, par une vis de pression sur le tube a), en contact avec le bord de l'entonnoir formé par la lance; on fait ensuite remonter le tuyau e; on place sur c une mise en tôle d, taillée en couronne ayant l'épaisseur ô ; enfin, on fait descendre de nouveau a jusqu'au moment où les branches de b s'appuient sur la mise, et les deux ajutages se trouvent dans les conditions voulues de rapprochement. Il est bon de dire que toutes les précautions ont été prises pour que les axes des pièces a' et c se trouvent bien exactetement dans le prolongement l'une de l'autre. Une capacité en zinc est montée sur la table de fonte et enveloppe jusqu'à un certaine hauteur l'appareil que nous venons de décrire. Elle est divisée par une toile métallique transversale mm en deux compartiments dont l'un est affecté

à l'appareil. A la partie supérieure de l'une des parois verticales du second compartiment, on aménagé une ouverture horizontale de io centimètres de largeur, reliée extérieurement à un tuyau de dégagement, et qui en formant trop plein,

permet d'obtenir un niveau constant. Ce compartiment reçoit l'eau d'une bâche placée à un niveau supérieur et dont la dépense est réglée à l'aide d'un robinet. L'eau de cette bâche a été portée, dans nos expériences à diverses températures. La toile métallique a pour objet d'empêcher quelques corpuscules de venir obstruer le débouché de l'eau, de détruire la vitesse acquise par l'eau venant de la bâche supérieure, et même de maintenir la température plus uniforme autour de l'appareil dont le compartiment est muni d'un couvercle et reçoit un thermomètre. Il est arrivé dans quelques circonstances que l'eau de ce compartiment prenait une température supérieure à celle de l'autre ou de la bâche ; mais nous avons pu observer que cette température était uniforme autour de l'appareil, et il nous a suffi de quelques tâtonnements, en refroidissant l'eau de la bâche pour que le thermomètre nous donnât l'indication voulue.

DE L'INJECTEUR DE M. GIFFARD.

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Nous avons cherché à mesurer la pression dans l'espace compris entre les deux ajutages au moyen d'un tube manométrique recourbé en U renfermant du mercure, et correspondant avec cet intervalle au moyen d'un trou capillaire

d, qui aboutit en regard de l'extrémité de la lance; cette condition qui entraîne celle d'avoir autant de pièces c que de valeurs à donner à ô, nous a paru nécessaire pour rendre nos résultats comparables. Nous avons en effet observé dans des expériences préliminaires que la pression n'est pas bien exactement la même en tous les points de la zone des tourbillonnements. Ce tube manométrique ne nous a toutefois servi qu'a obtenir des approximations plus ou moins satisfaisantes; généralement, les faibles excès de pression sur l'atmosphère ont été évalués au-dessous de leur valeur, et l'on a trouvé par suite, dans quelques circonstances, pour la valeur du coefficient de dépense de l'eau des chiffres un peu supérieurs à l'unité. Toutefois ce mode d'expérimentation nous a permis de reconnaître que ce coefficient de dépense pouvait sans grande erreur être supposé égal à 0,97. Le robinet à double effet que nous avons employé dans nos expériences sur l'écoulement des vapeurs, se trouve

vissé à la partie inférieure de la pièce c; et à un moment donné, lorsque les influences de la mise en train ont disparu, l'eau de l'appareil, qui s'échappait à l'extérieur, est envoyée

dans une bâche placée sur une balance à bascule. C'est ainsi que l'on a déterminé le poids total d'eau et de vapeur débité dans un temps donné ; le poids de vapeur écoulé a été calculé à l'aide de nos formules sur l'écoulement des vapeurs, en prenant la pression au débouché, indiquée par le tube en U. Enfin par une différence, nous avons obtenu la dépense en eau d'alimentation. 5. Relation entre les indications du manomètre en II et les Le zéro de l'échelle correspressions correspondantes. pond au niveau du mercure dans la grande branche, lorsque le réservoir étant rempli d'eau jusqu'au niveau du déversoir,