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EXTRACTION DANS LES MINES DU CORNWALL.

sera égale à celle des chaînes si ce n'est inférieure ; que les câbles ronds en fer, qui dans des puits profonds mais peu irréguliers, ou irréguliers mais peu profonds, sont employés avantageusement sous un diamètre modéré, deviennent dispendieux lorsque par suite de la profondeur et des coudes réunis, on croit devoir en exagérer la grosseur. V. MACHINES D'EXTRACTION. WINDING-ENGINES.

Parmi les moteurs appliqués à l'extraction, je ne m'occuperai ici que du plus important, la machine à vapeur. Laissant de côté tout détail de construction, je signalerai ses types principaux dans le Cornwall ; leur puissance et leur prix et plus loin leur consommation et leur rendement.

Types. - La machine verticale, à double effet et à condensation, est le type généralement adopté; dans l'ouest et le centre du comté, les machines horizontales sont l'exception, mais on en rencontre un certain nombre à l'est et dans le Devonshire, à partir de Saint Austell jusqu'à Tavistock. Dans ce dernier groupe rentrent ordinairement les machines à deux cylindres, pour détente, de M. l'ingénieur Sims, dites Sims' Combined (*). Le premier but des constructeurs est l'économie du com-

bustible; de là un prix plus élevé et peut-être un peu de lourdeur aux yeux des étrangers accoutumés aux machines des houillères. L'agencement extérieur comprend des tambours ou des bobines ; l'axe en est horizontal ou vertical. Lors de l'introduction de la vapeur, on a pris pour modèle les baritels à chevaux (horse-whims); aussi les anciens steam-whims ont-ils l'axe vertical, portant un tam(*) J'ai donné, Annales des mines, 5« série, tome XIV, l'exposé du principe de ces machines et quelques détails sur les machines rotatives pour bocards.

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bour vers le haut et se reliant vers le bas à l'arbre moteur par engrenages coniques. Cette disposition, conservée sur beaucoup de mines, répond à l'emploi alternatif d'une même machine pour divers puits foncés autour d'elle. Au tambour on peut du reste substituer les bobines (Cages). Aujourd'hui l'axe horizontal se répand de plus en plus ; on ne garde le tambour que pour l'usage des câbles en fer; les bobines sont commandées quelquefois directement, mais le plus souvent par engrenage plan, réduisant la vitesse de

rotation. Dans beaucoup de mines, l'exploitation se concentre sur un filon principal, et l'on place alors le plan des bobines sur l'alignement de deux, ou même de trois puits, s'il est possible. Chaque puits ne reçoit qu'un vase et l'on travaille en les conjuguant deux à deux, selon les besoins. Un puits profond et productif absorbe, du reste, les efforts continus d'une machine, quelle que soit la disposition adoptée. L'introduction des skips a conduit à un usage déplorable: sous le prétexte de la largeur insuffisante des anciens puits, on a parfois établi une voie unique, et sans se préoc-

cuper de chercher une ouverture conjuguée, on a extrait avec un seul skip en se privant du contre-poids naturel du second vase et des chaînes ou câbles. La faute est si énorme qu'il suffit de l'indiquer; mais, à ce propos, il est bon d'observer que le travail par puits conjugués participe presque toujours de ce défaut de compensation. Tandis que sur les

houillères deux puits semblables sont de même profondeur, et peuvent être assimilés à deux compartiments d'une même ouverture, il est rare dans une mine métallique qu'un même niveau fournisse, à un moment donné, un poids égal de matières à extraire de chaque puits. On est donc conduit à travailler simultanément à deux niveaux différents, c'està-dire à lâcher au moins profond un excédant de chaîne et à l'en relever en pure perte. Un inconvénient général de ce système est l'accroissement ou le mauvais emploi du personnel aux recettes. TOME Il, 1862.

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