Annales des Mines (1862, série 6, volume 2)
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EXTRACTION DANS LES MINES DU CORNWALL.
vail continu est une constante indépendante des circonstances de l'extraction, aussi est-elle d'autant plus lourde par tonne extraite que la production est plus faible.
J'ai groupé dans le tableau XVI les frais par mois à quelques machines déjà citées et j'ai calculé la proportion dans laquelle y entrent les matériaux et la main-d'oeuvre des mécaniciens. Dépense par mois aux machines d'extraction.- Matériaux et main-d'oeuvre. (Tableau XVI.) Noms
Machines
Dates
Doleoath.
United Mines,
Lune.
Moyenne de 5.
Une seule.
Une seule.
1855
Houille.
Totaux.
.
South Frances.
Moyenne de S.
Une seule.
1860
octobre 1861
--_,.....--....,,,,....,_. Discontinu.
483,33 28,75 236,25
700,00 200,00 225,00
675,00 50,00 162,50
fr. 330,96 31,63 112,91
798,33
1.125,00
887,50
475,50
fr.
Ce.
Mecaniciens... .
1862
Continu.
Travail
Suif, chanvre, etc.
1855
Cambre,
fr.
fr.
211,25 37,50 187,50 436,25
Proportions pour une dépense totale,---100. Houille
040 3,8
17,8
5,5
Mecaniciens
31,6
20,0
18,4
69,7 6,6 23,7
48,4 8,6 43,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
Suif, chanvre, etc. Totaux.
62,2
76,1
.235
EXTRACTION DANS LES MINES DU CORNWALL.
Main-d'oeuvre aux recettes (Filling and landing). Quelle que soit la méthode d'extraction, le chargement se fait à bras. Dans les conditions où il est placé, un fi lier charge en 8 heures, de so à 12 tonnes de minerai; il atteint rarement un maximum de 14 à 15 tonnes. Avec les kibbles un seul est présent; avec les skips d'une capacité à peu près double, on maintient la durée du chargement en employant deux fillers par poste ; mais on est empêché d'accroître ce nombre parce que l'accès du vase
leur deviendrait difficile. La production d'un puits se trouve par là même limitée à ce que six ouvriers peuvent
charger en 24 heures, c'est-à-dire à Go ou 75 tonnes. Si les circonstances l'exigeaient, on pourrait à la rigueur occuper huit hommes en quatre postes de G heures et atteindre 8o à 95 tonnes par jour. Nous étudierons plus loin l'influence de la vitesse des vases et de la profondeur du puits sur la quotité de l'extraction, mais il faut observer que si la première est faible et la seconde très-grande, le filler a plus de repos qu'il n'est utile et que son travail est diminué. Par kibbles ou par skips, les frais de chargement seront identiques. Le déchargeur aux skips n'a qu'une manoeuvre peu fatigante à faire ; en sorte que, malgré l'arrivée plus fréquente des vases, un seul ouvrier au jour suffit ordinairement contre deux à l'intérieur; tandis qu'avec les kibbles on compte autant de fillers que de landers. En revanche,
entre l'arrivée de deux vases, le lander aux kibbles a généralement le temps de rouler son wagon à l'atelier de cassage; mais le déchargeur au skip doit être doublé d'un rouleur dans beaucoup de cas. On conçoit que la question du roulage à la surface introduite clans celle du déchargemei t donne un ensemble trop variable pour être étudié ici ; mais que l'on doive dans des conditions déterminées cherCher à utiliser le plus complètement possible le temps et les forces du déchargeur. Quoi qu'il en soit, les frais totaux de main-d'oeuvre aux recettes, rapportés à la tonne extraite, sont à peu près les mêmes partout. Les gages mensuels des ouvriers sont en moyenne de 75 fr. pour les chargeurs 3 liv. et de 2 liv.= à 2 liv. Io sh. = 5o à 62,5 fr. pour les déchargeurs.
Parmi les exemples précités de Dolcoath à South-Frances, quelques-uns seulement distinguent les deux groupes Fillers et Landers ; j'ai cru pouvoir présumer leur répartition pour TOME II, 1862.
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