Annales des Mines (1862, série 6, volume 2)
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TRAVAUX I)E TERRASSEMENTS.
TRAVAUX DE TERRASSEMENTS.
grande solidité, en vue de leur traction par machines. Cela eut pour résultat de donner à ces wagons une hauteur sur rail plus grande que d'ordinaire, ainsi qu'on le voit par le tableau suivant, et de rendre ainsi la charge de bas en haut très-pénible.
Tableau des positions relatives des consoles et des essieux. usDISTANCE
entre DÉSIGNATION DES WAGONS.entre l'essieu
les consoles et l'essieu et avant. lesconsoles.
arrière
Tableau des hauteurs de différents wagons au-dessus du rail.
. DESIGNATION DES WAGONS.
.a. S.>..
Wagons F et Q (*) n° 346. Wagons F et Q 11° 224. . . » Wagons F et Q ._
Wagons Fouchard... Wagons Bellisson... Wagons Giroux. . . . Wagons Clausse.. . .
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1
2 3
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4 5
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0,55 0,70 0,55 0,70 0,55 0,55 0,05
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0,89 1,00 0,98 0,81 0,91 0,89 1,02
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0,61 0,51 0,50 0,57 0,56 0,56 0,61
m. 0,56 0,02 0,54 0.64 0,56 0,55 0,65
m. 2,06 2.15
- 281
Wagons F et Q... . . ne 346 Wagons F et O.. . . . no 224. Wagons F et Q.. . . . » Wagons Fouchard.. . » Wagons Bellisson.. . » Wagons Giroux. . . . Wagons Clausse.. . . n
1
2 3 4 5
5
6
.1.
10.
0,57 0,64 0,63 0,58 0,62 0,71 0,72
0,33 0,26 0,32 0,32 0,32 0,36 0,17
RAPPORT
totale
entre essieux
..
0,90 0,90 0,95 0,90 0,94 1,06
0,89
de la distance des consoles
à l'essieu avant a la distance totale.
0,37 0,30 0,34 0,36 0,31 0,30 0,19
2,02 2,02 2,03 2,00
Aussi à peine le travaux furent - ils commencés (novembre 1856) que l'on constata la rupture d'un grand
2,28
nombre d'essieux, presque tous essieux d'avant. On attribua d'abord ces ruptures qui avaient toutes lieu au calage, à la malfaçon et à la mauvaise nature dufer, et l'on apporta plus de soin dans leur fabrication ; mais les ruptures continuant, on dut reconnaître enfin que les essieux d'avant étaient trop faibles, et on les remplaça tous par des essieux plus forts, mais en laissant à l'arrière les anciens essieux. On renforça les essieux, non-seulement au calage, mais encore dans la partie comprise entre les deux roues, car on avait observé que les essieux se faussaient souvent en ce point (8 mars 1857). Néanmoins, les ruptures ne cessèrent pas, et du 8 mars 1857 au 9 février 1858, fin du chantier, les rapports constatent la rupture de 121 essieux pour 148 wagons employés
C) F et Q, marque des premiers propriétaires, MM. Foriel et Quesnot.
Hâtons-nous de dire cependant que cela ne constitue pas à nos yeux un défaut très-grave, puisque la'presque totalité
des terres, dans l'exécution d'une tranchée, se charge de haut en bas ; mais on fit, dans la construction de ces wagons, une faute bien plus grave : on augmenta la capacité des wagons et leur pnicls, et on laissa aux essieux les dimensions anciennes. Cette faute fut encore aggravée par le rapprochement inusité des consoles de l'avant du train, qui fit que presque tout le poids du wagon se trouva porté sur l'avant. On voit en effet par le tableau suivant, que la distance des consoles à l'essieu d'avant, est généralement égale au 1/5 de la distance totale des essieux tandis que dans le wagon Clausse, elle descend jusqu'au cinquième, ce qui amène sur l'essieu d'avant une surcharge énorme.
et 558 jours de travail, tant essieux du nouveau que de l'ancien modèle. Il est intéressant de voir quel est le travail du fer dans les deux modèles d'essieux du wagon Clausse et de le compa-
rer avec le travail du fer dans les essieux des autres wagons.
On peut considérer un essieu comme un solide posé sur deux points d'appui situés à l'emplacement des boites à