Annales des Mines (1862, série 6, volume 2)
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TRAVAUX DE TERRASSEMENTS. 282
TRAVAUX DE TERRASSEMENTS.
graisse, et soumis à deux forces agissant aux points de calage des roues ; la formule d'équarrissage est donc
distance aux consoles. On voit par le tableau précédent qu'en général on ne fait travailler les essieux des wagons qu'à 6 kil. par millimètre
I . R
p
2
P, l'une des forces agissant aux points de calage; I, le momerit d'inertie du solide ; R, l'effort longitudinal maximum par unité de surface ; V, la distance de l'axe neutre aux fibres extrêmes ; u, la longueur du solide ; m, la distance du point d'application d'une des forces P au milieu du solide.
Le solide étant un cylindre, le moment d'inertie est a
1/4 rcV , la distance - m est constante et égale o.',14 polir 2
tous les wagons ; en remplaçant dans la formule et prenant R pour inconnue, on a: P
R =
3.1416 ce-'
et en résolvant l'équation par rapport à R on trouve les valeurs consignées dans le tableau suivant : Tableau des efforts maximum dans les essieux des divers wagons.
2 E.
- '.. 55
DÉSIGNATION DES WAGONS.
.
E".,
'. k.
1
3 4
5 5 G
6
Wagons F et Q. . . . n" 346. 5.900 Wagons F et Q . . . n" 224. 6.000 7, Wagons F et Q. . . . 5.700 Wagor.s Pope bard. . » 5 521
Wa ions Reins°, . Wapitis Giroux..
»
5.856 » 5 674 . Wagons ClaIISSe (mien modèle). 6.860 Wagons Clausse(myeau [natte) 6.860 .
.
.,
g
DIAMÈTRE
à .='
VALEURS
. ." .,
,_
2
u -
e..
, k. 3.578 4.089 3.614 3.397 3.698 3.51,8
5.346 5.346
285
les chandelles à l'arrière est de 250 kil, et que tout le reste portant sur les consoles pouvait être regardé comme se répartissant sur les deux essieux, en raison inverse de leur
.,,
,t,,
au calage
m,
m.
0,14 0,14 0,14 0,14 0,14 0 14 0 19
0,075 0,080 0,075 0,075 0,075 0,075 0,070 0,080
0,14
à la fusée.
1,1.
0,055 0,060 0,055 0,0: 5 0.055 0,055 0,050 0,060
de R.
k. 6.0+7.000 5.687.000 6.108.000 5 741.000 6.75.0,111 6.08 ;.000 11 113.000 7.445.000
On a supposé dans les calculs que le poids portant sur
quarré. Les essieux des wagons Clausse, ancien modèle, étaient donc beaucoup trop faibles ; les essieux même du nouveau modèle sont insuffisants, car si l'on fait travailler les essieux des voitures ordinaires jusqu'à 7 kil, c'est que ces essieux sont fabriqués avec un fer d'une qualité supérieure et ne sont pas soumis à des actions aussi destructives que celles du transport par machines et de la décharge à l'anglaise.
L'entrepreneur ne voulant pas avouer l'insuffisance *des dimensions données à ses essieux, attribua leurs fréquentes ruptures au passage des wagons dans un chemin de service
où ils avaient à parcourir dans le sens de la charge une pente de o"',oi dans une courbe de 3oo mètres. Il est vrai que dans le passage de cette courbe les essieux étaient soumis à une action de torsion permanente, parce que, pour une raison que nous expliquerons plus loin, à a montée comme à la descente, les roues étaient constamment pressées contre le rail extérieur, et que dans cette position il n'y avait pas égalité entre le rapport des circonférences de contact des deux roues et le rapport des espaces que chacune avait à parcourir ; mais cette action est faible. En effet, lorsque deux roues liées entre elles invariablement parcourent des espaces différents, il y a entre la force de torsion, les dimensions de l'essieu et sa résistance à, la rupture, la relation suivante : 2P . R 7Z
T, résistance à la torsion ; P, force résultant du frottement ; TOME II,
t862.
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