Annales des Mines (1862, série 6, volume 2)
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DOSAGE DU CUIVRE, ETC.
EXPLOITATION DU SEMMERING.
obtenir sans aucune peine du cuivre chimiquement pur pour ces essais. On fait une dissolution de sulfate de cuivre cristallisé, tel que le fournit le commerce, on l'acidifie fortement par
de l'acide sulfurique, et l'on en précipite le cuivre par la pile sur une plaque de métal. Je me suis assuré bien des fois de la pureté de cuivre ainsi obtenu. La pile la plus commode à employer est aussi la plus simple. Elle peut se composer d'un cylindre poreux contenant une lame roulée de zinc amalgamé et de l'eau faiblement accidulée par de l'acide sulfurique, que l'on plonge dans la solution de sulfate de cuivre. A l'extrémité d'un fil conducteur accroché au zinc, on suspend une plaque de cuivre que l'on fait plonger dans le bain et sur laquelle on obtient, sans avoir à s'en occuper, un dépôt de cuivre malléable.
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SUR LES DÉPENSES DE L'EXPLOITATION DU SE1VIMERING EN 1861.
Lettre adressée à la commission des Annales des mines par M. DESGRANGES , directeur du matériel et de la traction des chemins de fer du sud de l'Autriche.
Vienne, 13 octobre 1862.
J'ai eu l'honneur de vous envoyer l'année dernière une note sur le service du Semmering, ainsi qu'un état comparatif des dépenses de traction du réseau sud autrichien jusqu'au 3o juin 1861. Permettez-moi de vous adresser aujourd'hui l'état comparatif complet jusqu'au Si décembre 1861 avec les comparaisons des dépenses du Semmering et des autres sections, toujours au point de vue de la traction. Vous verrez que nous sommes arrivés à 50,90 p. ioo de réduction de dépense par train sur 1859. Nous continuons avec activité la transformation des machines Engerth en machines à tender indépendant, et j'espère que d'ici sept à huit mois toutes seront transformées ; mais dès cette année et avec les dix machines modifiées, déjà en service, je suis sûr que les dépenses du Semmering seront considérablement réduites en 1862 (*). (*) ta suppression des machines Engerlh est poussée plus activement encore sur le chemin de l'Est français. Ainsi que l'indiquait (Annales des mines, 6. série, Urne 1, page 47) le rapport sur l'emploi de la houille dans les machines locomotives, sept machines à huit roues couplées, lestées à l'avant, et provenant du déAujourd'hui foccouplement du tender, étaient au service en novembre 186t. tobre 1862), le nombre des machines transformées s'élève à treize, et bientôt, les vingt-cinq machines qui formaient le lot du chemin de l'Est auront toutes subi la transformation. Les considérations exposées dans ce recueil dés is59(5 série, turne XVI, page 141) ne pouvaient guère recevoir de l'expérience une confirmation
plus ecisive, ep dus des conditions plus variées.
Note de la rédaction.)