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REVUE DE L'EXPLOITATION DES MINES.

uO Sur om,5o à om,55 un schlich blendeux riche, prêt à fondre; 5° Sur on',40 à o,45 une matière à repasser, composée de gros

grains de blende et de fin stérile, qu'on enverra aux tables Brunton ;

4° Enfin au pied de la table, sur 2 mètres environ, des nulles valeurs. De même les n" à 5, portés à la table Brunton , donneront, du côté de la tête, du schlich riche dont il ne restera qu'à enlever la galène, et du côté du pied, du gros stérile mélangé de minerai fin, matière facile à traiter sur les tables à secousses ordinaires. En un mot, la table à secousse ordinaire convient surtout pour obtenir des schlichs fins enrichis par le départ de matières grenues

pauvres, et la table Brunton, au contraire, pour obtenir des

schlichs grenus enrichis par le départ de schlamms pauvres. En général, il est permis de penser qu'en soumettant les matières à traiter successivement à des appareils divers, on doit obtenir de meilleurs résultats qu'en les repassant plusieurs fois sur un seul et même appareil. Si en effet dans ce dernier mode d'opérer, un grain de gangue et un grain de minerai sont venus se déposer sur un même point, sous les influences combinées de leurs formes, de leurs dimensions absolues et de leurs densités, on ne voit pas pourquoi, en les plaçant une seconde fois dans des conditions à peu près identiques, ils ne resteraient pas encore réunis. L'atelier d'Ammeberg présente, à ce point de vue, une disposition qui semble susceptible d'être imitée dans beaucoup de cas avec avantage. Quant aux détails de construction, je mentionnerai ici :

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contraire l'une de l'autre. L'arbre est creux, et muni de plusieurs systèmes de bras également creux, qui projettent de l'eau sur la matière à classer, la délayent et facilitent son passage à travers les trous des feuilles métalliques. D'autres jets d'eau fixes sont projetés sur la surface extérieure de ces mêmes feuilles, pour em pêcher les trous de s'obstruer. La surface travaillante du trommel est formée de tôles de cuivre

perforées, qui ne sont pas rivées ensemble, mais au contraire indépendantes l'une de l'autre et fixées par des boulons à la carcasse de l'appareil ; ce qui facilite et abrège les réparations. Enfin, pour les tables, il suffira de dire, d'une manière générale, qu'elles sont parfaitement installées, et munies de tous les moyens de règlement usités dans les appareils les plus complets et les plus perfectionnés. En un mot les détails, comme l'ensemble et les proportions, font de la laverie d'Ammeberg une des plus remarquables qui existent.

Pour les cylindres, Un procédé de moulage des cylindres cannelés, tel que la partie saillante des cannelures se trouve seule coulée en coquille. Il en résulte que le profil se conserve plus longtemps, malgré l'usure provenant du service; La forme legèrement conique donnée aux deux cylindres, la

grande base de l'un étant placée en regard de la petite base de l'autre. Cette disposition tend à répartir plus également la matière à broyer sur la longueur des cylindres, et produit ainsi une usure moins inégale des surfaces travaillantes.

Pour le trommel,

L'emploi d'un arbre portant le trommel au moyen de colliers. L'arbre et le trommel ne sont pas solidaires et tournent en sens

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TOME II, 1S62.