Annales des Mines (1862, série 6, volume 2)
Page : Image 237
Révision de 25 nov. 2014 07:09:52, edited by Anonymes
EXTRAITS DE CHIMIE. 596 Pour l'essai alcalimétrique de la liqueur alcaline, on observe que 10 grammes Na0c0' sont neutralises par 92,4 cent. cubes d'acide normal; ilitre de cet acide contient son gr. S03110; soit 52.,653 de
soufre.
Soit N le nombre de centimètres cubés d'acide normal qu'il faut
employer pour neutraliser les eaux de lavage ; la formule suivante donnera la teneur en soufre (X) pour 100 de pyrite. X
(46,2
N) X 3,2653.
Pour le dosage du soufre dans le résidu du grillage des pyrites, on emploie poids égaux (5 grammes de chaque) de pyrite grillée, de carbonate de soude et de chlorate de potasse : la déflagration n'est pas à. craindre, on se passe de sel marin.
8. Recherche de l'arsenic; par M. !APPERT.
EXTRAITS DE CHIMIE.
397
9. Procédé pour reconnaître la présence d'acide azotique dans l'acide sulfurique; par M. SCHIFF. (J. [Ur prakt. Chem. , t. LXXVIII, p. 113.)
La teinture de gaïac bleuit au contact de l'acide azoteux. Pour reconnaître le présence des produits nitreux dans de l'acide sulfurique, on y introduit une pincée de limaille de fer, on chauffe et l'on reçoit le gaz dans de la teinture de gaïac, qui ne bleuit pas si l'acide essayé est pur. Io. Procédé pour reconnaître la présence du peroxyde de plomb dans la litharge; par M. STEIN. ( Chem. central liait , 1830, n° 6, p. 95.)
La litharge est mêlée à du chlorure de sodium et à du bisulfate de potasse ; les matières sont chauffées dans un tube à essai. S'il y a du peroxyde de plomb ou du minium, il se dégage du chlore reconnaissable, soit à son odeur, soit à l'aide du papier bleu d'indigo qu'il décolore.
(J. fer prakl. Chem., t. LXXXI, p. 172.)
Lorsque d'après le procédé de M. Reinsch (*) on traite par le cuivre
métallique une dissolution chlorhydrique contenant de l'arsenic, le dépôt noir qui se produit n'est pas de l'arsenic seulement, mais un composé d'arsenic et de cuivre donnant à l'analyse : Arsenic. Cuivre
32 68 100
et répondant à la formule Cu',As. Chauffée dans l'hydrogène, cette poudre noire perd un peu de son arsenic et se transforme en arséniure blanc, Cu'As, dont la composition est celle du minéral nommé doméyquite, que l'on trouve près de Copiapo , Chili. La grande sensibilité du procédé Reinsch doit donc être attribuée
à la forte proportion de cuivre déposée avec l'arsenic. C) Voir Journal de pharmacie, t. il, p. 361, ou Berthier, Extraits de chimie pour 1842, p. 218.
Sur de l'éther contenant de l'eau oxygénée; par M. SCHOENBEIN. (Ammien der Pharm., t. CIX, p. 134.)
De l'acide chlorhydrique étendu est traité par du bioxyde de barium jusqu'à neutralisation du liquide ; on verse ensuite ho p. d'éther pur pour 1 p. de bioxyde employé ; après agitation des liqueurs, l'éther a dissous l'eau oxygénée. Cette dissolution jouit de tous les caractères de l'eau oxygénée et se conserve mieux qu'elle. Agitée avec 4 fois son volume d'eau, elle abandonne à celle-ci un peu d'éther et la totalité de l'eau oxygénée. 12. Sur la densité de la glace ; par M. L. DUFOUR. ( Comptes rendus 1860, 1" seul., p. 103D.)
La question de la densité de la glace n'est pas encore sûrement fixée.
Voici les résultats donnés par divers auteurs de 1807 à 1855 1807 Placidus Heinrich Thomson Berzelius Dumas.
Densitéode,ola5 glace.
0,940 0,916 00:982570
°P1siiacn:er
et Geissler
C. Brumer. 1855 H. Kopp.
0,920 0,918 0,909