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Annales des Mines (1863, série 6, volume 3)

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SOURCES THERMALES

DE BOURBONNE-LES-BAINS.

très-peu propres aux usages domestiques. Elles renferment des carbonates de chaux et de magnésie, ainsi que du sulfate de chaux donnant lieu à des dépôts considérables dans les tuyaux en fonte qui sont promptement obstrués et même altérés, comme on l'a constaté dernièrement à Bourbonne.

supérieurs atteignent 329 mètres, différence 54 mètres.

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IV. Muschelkalk. - La formation du muschelkalk est

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Ce nombre est un minimum pour l'épaisseur, puisque, dans

tette localité, les couches plongent un peu vers le sud et que d'ailleurs à la cote 529 mètres on se trouve encore dans

les calcaires bien caractérisés, et inférieurs aux parties marneuses qui relient la formation à celle dite des marnes

principalement composée de bancs de calcaires séparés par de petits lits de marnes. A sa partie inférieure, elle renferme un banc rie sable quartzeux à grains fins, d'environ rm,3o d'épaisseur, et séparé des argiles dépendant du grès bigarré, seulement par un petit lit de calcaire de quelques centimètres de puissance. A sa partie supérieure elle devient marneuse, et se relie ainsi aux marnes irisées par un passage insensible.

irisées.

Le calcaire bien caractérisé est généralement gris de fumée, rarement jaunâtre, et seulement dans les parties exposées pendant longtemps aux agents atmosphériques.

rence 66 mètres, qui est également un minimum, d'après les mêmes raisons que celles énoncées ci-dessus. Les points les plus élevés de cette formation ne dépassent pas l'altitude de 34o mètres. Ses affleurements les plus bas se trouvent à l'altitude de 251 mètres aux environs de Fres-

Il est ordinairement compacte, avec une cassure conchoïde; mais quelquefois grenu, dolomitique, et ressemblant ainsi

beaucoup à la dolomie des marnes irisées. Les fossiles y sont toujours rares aux environs de Bourbonne ; on n'en trouve que dans un petit nombre de localités, aux environs de Fresnes, par exemple. Les bancs de calcaire sont généralement minces : leur puissance atteint rarement on',5o , et seulement dans la partie inférieure de la formation. A toutes les hauteurs on trouve des matériaux pour l'empierrement des chemins ; mais c'est surtout vers la partie supérieure de la formation qu'on en exploite pour les constructions, à l'état de moellons, jamais comme pierres de taille. L'épaisseur de ces bancs exploitables pour la bâtisse, n'excède pas om,25. On peut évaluer approximativement la puissance de cette formation, en remarquant que, sur la rive droite de l'Apance, près du village de Villars-Saint-Marcellin, ses bancs inférieurs se trouvent à l'altitude d'environ 275 mètres ; tandis que, à la distance d'un kilomètre,, au sud-ouest, ses bancs

Dans le jardin des bains civils de Bourbonne , la partie Inférieure de la formation se trouve à l'altitude d'environ 263 mètres, ainsi que nous l'avons constaté par le sondage n° 5 (voir la coupe, Pl. II, fig. 8). En avançant au sud-ouest, à la distance d'environ 1200 mètres, on trouve les calcaires encore bien caractérisés à l'altitude de 329 mètres : diffé-

nes, mais on ne connaît pas le niveau auquel les couches descendent dans la profondeur.

Les bancs supérieurs qui se trouvent à l'altitude de 529 mètres aux environs de Bourbonne ne reparaissent pas incontestablement à l'ouest entre les villages de Coiffy-le-Bas et de la Neuvelle, mais ils approchent beaucoup du fond de la vallée qui est à l'altitude de 2 8o mètres. La différence

de niveau 329 mètres-280 mètres = 49 mètres pour la distance qui est de 6,000 mètres, représente une pente de o,008 , soit environ /2 degré dans la direction du sudouest. La formation se montrant à l'altitude de 329 mètres, à environ 1,000 mètres au sud-ouest de Villars-Saint-Marcellin, tandis que les assises supérieures les plus rapprochées des marnes irisées se trouvent seulement à l'altitude de 326 mètres à l'est de Genrupt, il s'ensuit que, au sud de la rivière d'Apance et aux environs de Villars-Saint-Marcellin, les couches plongent un peu vers le sud.