Annales des Mines (1863, série 6, volume 3)
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DE BOURBONNE-LES-BAINS.
SOURCES THERMALES
vertures rectangulaires d'une circonférence correspondent aux milieux des pleins de la circonférence suivante. Aux niveaux de mosindre affluence, on a pratiqué seulement des orifices circulaires de O',025 de diamètre (*) .
Trois ou quatre heures ont suffi pour mettre en place cette colonne des tubes, parce que, lors du forage, nous avions eu soin de nous assurer fréquemment de la rectitude du trou en plaçant fréquemment sur la tige de la sonde un peu au-dessus de la tarrière, le cylindre directeur en bois de 4 mètres de longueur. Au moyen des mesures prises sur les tubes, nous avons reconnu que le bas de la colonne se trouvait seulement à la profondeur de 41m,90 en contre -bas
du pavé des bains, tandis que le mesurage des tiges de la sonde indiquait que l'on aurait dû descendre à environ or', 10 plus bas. La cause de cette différence n'est pas positivement connue, mais nous pensons qu'elle se trouve dans le jeu des assemblages qui sont à enfourchements réunis par des boulons ; d'où il résulte que la sonde dressée verticalement a une longueur totale plus petite que la somme des mesures prises séparément sur les tiges. Rien n'indiquait qu'une pierre fût tombée au fond du trou. Quoi qu'il en soit, la colonne était solidement établie et résistait au choc d'une série de tiges de sonde d'un poids total d'environ 5oo kil, avec laquelle on frappait sur sa tee. Extraction du tube de retenue provisoire. - Pour faciliter l'extraction de la colonne des tubes de retenue provisoire en
tôle, nous avons enfoncé autour, une verge de fer rond d'environ 0m, ou de diamètre, de manière à donner issue à de l'eau minérale. Lorsque cette eau a commencé à couler, nous avons fait osciller cette colonne, ensuite nous l'avons (.) Des essais exécutés avec la sonde pendant l'automne de ,861, c'est-à-dire environ dix-huit mois après le tubage, ont démontré que ni le sable ni l'argile ne s'accumulent dans la colonne malgré la grandeur des orifices d'accès de l'eau.
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soulevée au moyen du gros câble de l'engin de sondage.
Enfin nous l'avons démontée par partie, en ayant soin de placer dans son intérieur, et sur la tête de la colonne définitive des tubes en bois, une masse de linge pour empêcher les rivets que l'on détachait, de tomber entre les deux colonnes, ce qui aurait entravé l'extraction. Scellement du tube définitif. - Après avoir enlevé la colonne des tubes de retenue provisoire, le 7 juin 1859, nous avons coulé du ciment romain dans l'espace annulaire restant entre les parois et les tubes en bois. Afin d'empêcher
ce ciment de descendre jusqu'à la partie inférieure de la colonne, et d'en obstruer les orifices, nous avions eu soin d'adapter à cette colonne des tubes en bois, immédiatement au-dessus de la partie perforée ou lanterne, deux surfaces coniques en cuir fort, éloignées l'une de l'autre de om,1 et dont la grande base est tournée vers le haut, de manière à retenir tout ce qui pouvait arriver jusque-là. Au moyen de cette précaution, le scellement a parfaitement réussi. L'eau minérale a cessé de monter autour de la colonne des tubes, du moins jusqu'à la surface du sol. Débit du sondage. - Lorsque le scellement a été achevé, le sondage fournissait encore à la surface du sol 158 mètres
cubes d'eau minérale; avant le tubage, il en donnait 144 par vingt-quatre heures : la différence était peu importante,
surtout si l'on considère que le trou était foré sur un diamètre de o", 225, tandis que la colonne définitive n'a qu'un diamètre intérieur de om, i o.
Pendant la saison thermale de la même année, lorsqu'on extrayait une grande quantité d'eau des puisards pour le service balnéaire des deux établissements, le produit du sondage baissait un peu, cependant à la fin du mois de mai, il était encore de 125 mètres cubes à la surface du sol, et aucune autre source ne fournissait autant à un niveau aussi élevé.
En avril 1861, le sondage débitait encore au même ni-