Annales des Mines (1863, série 6, volume 3)
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DE BOURBONNE-LES- BA LM.
SOURCES THERMALES
dinairement cette pression n'est pas constante. Celle indiquée doit être un maximum, auquel correspond le minimum om,17 (altitude 25.2m,o5), au moins depuis un assez grand nombre d'années, et à raison de la disposition des
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le produit à à l'altitude de 250m,91 , nous avons estimé
195 mètres cubes par 24 heures. Pour faire nos évaluations, et à l'insu nous comptions à des époques indéterminées,
en 1839 , nous ne savons pas comment les expériences étaient faites avec la corde à nuds , depuis 1784. Nous manquons donc de base sûre pour apprécier les nombres
des ouvriers, le temps nécessaire pour extraire une benne l'avons trouvée de de la contenance d'un hectolitre, et nous Pendant ce curage, aucun épui45 secondes en moyenne. sement .n'était fait à l'hôpital militaire, et conséquemment pendant les sources civiles devaient fournir plus d'eau que
donnés relativement aux années 1818 et 1856. Nous devons
la saison thermale.
pompes d'épuisement. Celles-ci ayant été établies seulement
cependant faire remarquer que, lorsqu'on tient le niveau déprimé dans le puisard, entre des limites inférieures à l'écoulement ordinaire, on obtient plus d'eau que n'en fournissent les sources minérales, parce que les eaux vagues du terrain d'alluvion passent sous le radier et viennent se mêler à l'eau thermale. Le résultat est d'autant plus exagéré qué l'expérience dure moins longtemps. Au contraire, lors-
qu'on tient le puisard rempli , l'eau therinale se perd en partie. par les joints et les ouvertures de la maçonnerie;
mais la pression de 2',20 correspondant à
l'altitude
254",o6, c'est-à-dire à environ i mètre en contre-bas de la place publique, niveau auquel les pertes sont très-faibles, les jaugeages faits à cette pression maximum, doivent ap-
procher de la réalité beaucoup plus que ceux faits à la pression de om,40 seulement. Ces derniers sont incontesta-
blement exagérés dans tous les cas, et considérablement lorsque les expériences ont duré peu de temps. Pendant le curage du Puisard civil que nous avons fait exécuter, du 28 février au 6 mars 1857, au début de l'opération, l'épuisement se faisait avec des bennes. Après avoir déprimé le niveau de l'eau à 5.',5o en contre-bas du pavé de l'établissement ( altitude 252m, 41 en le maintenant ains pendant un jour entier, le débit de la source correspondait à environ 175 mètres cubes par 24 heures. Pendant les derniers jours de l'opération, lorsqu'on a épuisé ?ver des bennes, et maintenu le niveau de l'eau d.éprimé,
Depuis un assez grand nombre d'années, avant l'intervention des ingénieurs des mines prescrite par la circuBourlaire ministérielle du 15 octobre 1855, on estimait, à bonne, que l'établissement civil avait à sa disposition environ 16o mètres cubes d'eau minérale, lorsqu'on déprimait aude la tant que possible le niveau dans le puisard au moyen chaque année, au moment corde à noeuds. A cette époque, de la plus grande affluence des baigneurs, pendant les jours où le service balnéaire était complet, on donnait environ 66o bains ou douches, on dépensait environ 200 mètres cubes d'eau (*) ; et de là un déficit qui obligeait à chômer un ou plusieurs jours par semaine. Cette évaluation du débit (*) M. l'ingénieur Debette, après avoir adapté un compteur aux pompes à vapeur, a fait faire en r86.i., de nombreuses expériences,
desquelles il résulte que, à toute époque, dans l'état actuel des choses, on satisfait amplement à tous les besoins du service balnéaire avec une moyenne de Soc, litres d'eau par bain ou douche, Renard ; mais ce qui concorde assez bien avec l'évaluation de M. que, pendant les mois les plus chauds de la saison, le service étant plus actif, on économise l'eau davantage, on en perd moins pour
le réchauffage des bains, la consommation est en réalité seulement, de 255 litres par bain ou douche. On doit donc regarder comme certain que anciennement, puisqu'on savait qu'on était exposé à rnan-
quer d'eau, la consommation n'était pas plus forte ; elle ne s'élevait
donc pas à plus de 168,3.0 pour les 660 bains ou douches ; et, si le déficit était (l'environ 20 mètres cubes par jour, c'est qu'alors cubes los sources civiles ne fournissaient pas plus de 1/18 mètres possible dans niveau fût déprimé le plus bas par jour, quoique le le puisard, et malgil le, mélange dPF p.aux vagues.