Annales des Mines (1863, série 6, volume 3)
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SOURCES THERMALES
par déférence pour le commandant du génie M. Rémond, qui avait l'habitude d'opérer ainsi ; mais nous l'avons toujours regardée comme moins exacte que celle suivie en 1859 et qui consistait à mesurer réellement toute l'eau que les sources peuvent fournir pendant lés vingt-quatre heures. Pendant ces expériences de s 86o le niveau moyen ayant été plus déprimé, que pendant le reste du temps, les produits partiels obtenus étaient proportionnellement trop forts,
et ont donné par le calcul, des résultats trop élevés, ainsi que nous l'expliquerons plus tard. Aux bains civils, les sources étaient les mêmes qu'en 1859,
savoir :
° Le puisard; 20 Ée sondage n° 1. La Fontaine-Chaude a été négligée comme dans l'année précédente et par les mêmes motifs.
L'ancienne corde à noeuds était remplacée par trois pompes en bronze à pistons pleins, de 0", 18 de diamètre, con,5c) de course (*) . L'aspirateur dont le diamètre est de i'6o, fonctionne jusqu'à environ 4-,79 en contre-bas du pavé de l'établissement (altitude --51m,iù). Il e terminé par un renflement cylindrique de om,466 dé diamètre à de 00.,159 de hauteur, dont le fond plat est cOmpléteineilt fermé, mais sur le pourtour duquel sont percés 496 trous
DE BOURBONNE-LES-BAINS.
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circulaires, de or°,o to de diamètre pour donner accès à l'eau. Les clapets de retenue et d'ascension sont disposés de manière à être facilement vérifiés en enlevant les couvercles qui leur correspondent. Ils sont guidés en dessous par une traverse, et en dessus au moyen d'une douille qui leur est adaptée et dans laquelle pénètre une tige fixée à chaque couvercle. De cette manière ils retombent toujours facilement à leur place. On a eu soin de donner à la colonne d'eau une marche partout ascendante afin que les gaz dégagés par l'aspiration s'échappent entièrement à chaque coup de piston, et devancent même l'eau au moment du refoulement. On a d'ailleurs évité tout rétrécissement de la section du parcours ; on a même pour cela pratiqué un renflement longitudinal dans les corps de pompe. Les tiges des pistons sont guidées au moyen de traverses horizontales , portant à chaque extrémité une roulette qui glisse entre deux mon-
tants verticaux, de sorte qu'on n'est pas obligé de serrer trop fortement les boîtes à étoupes. Elles sont reliées par des bielles à l'arbre coudé à trois manivelles muni d'une poulie de im,5o de diamètre qui reçoit le mouvement d'une autre poulie de om,55 de diamètre formant le volant de la machine à vapeur.
Cette machine locomobile de la forme des locomotives, mais montée seulement sur deux roues, a la force de deux chevaux (*); elle est timbrée à 6 atmosphères ; elle a un piston de on', 11 de diamètre avec Om , 2 2 de course. Elle avait
(*) Ces pompes sortent des ateliers de MM. Schneider et compagnie au Creusot, où elles ont été construites sous l'habile direction de M. Mathieu, à qui nous avions indiqué sommairement les conditions principales à remplir. Elles ont coûté environ 8 300 francs. On a dépensé en outre 2. /Loo francs pour la pose et l'appropriation
du local. La nécessité de guider les clapets en dessus aussi bien qu'en dessous, pour assurer leur jeu , nous a été indiquée par M. Goulu, mécanicien à Luxeull, qui, depuis plusieurs années, appliqué ce principe en établissant une pompe à bras aux thermes de cette ville. La précaution est en effet indispensable pour toutes les pompes dans lesquelles l'eau n'est plus souiriise à une forte pression.
été construite pour donner 120coups de piston ou tours de volant par minute, mais en ajoutant sur le même arbre un (*) Cette machine sort des ateliers de M. Calla fils, constructeur à Paris, qui alors en fabriquait un assez grand nombre sur le même modèle. Elle a coûte 0.900 francs. A la fin de 186,2, elle fonctionnait encore bien sans avoir subi de réparations.
Pour parer à toutes les éventualités, on a établi un manège de secours, mais on ne s'en est pas encore servi.