Annales des Mines (1863, série 6, volume 3)
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, 1 28
tanés des tremblements de terre du printemps de 1861, ainsi que les effets immédiats et définitifs des nouvelles sources sur celles préexistantes. 22 . 0l
DÉBIT DES T1200 -0LEI:sts DES SOURCES, CALCULÉ POUR 24h.
DATES
o ,;,'
',.1>
E - .:
.c
FICOCCS.
1861
I 2 3 4 5 6
7 8
9 10 11
e.
.
M.
Mars 29 néant.
- 30
Avril 12
--
o
- 13
Oct. 20 Nov. 10
-I1
- 12 - 26
Dec.
Sources civiles.
8. f;'
eXpé-
19
id.
id.
id. id.
--_-..-
Puisard. 'oc.
MC.
23,3 23,3 26,1 24,3 23,3
123,4 /2.1,4 128,0 123,4 110,1 99,3 104,7 402,8 105,3
2,00
»
23,00
21,6 19,6 21,0 22,0
0
22,0
28,50 20,80 33,00 35,75
21,0 21,6 21,6
id.
20,8 21,6 20,0 21,6
13,34 14,14 13.74
Sondage Fontaine n° 1. chaude.
50,0 62,0
Sondage nt, 10.
Total.
-
LOC.
MC.
MC.
Inc.
Mc,
10,7 10,2 8,2
» o
157,4 156,9 162,3 155,3 150,4
229,4 228,9
129,4 125,2 129,0 164,0 141,0
72,0 72,0 75,1 69,1 69,1 33,2 41,1 39,2 40,6 34,6 36,0
203,0 209,6 208,6 208,9 2c2,3 206.5 204,6 205,3 200,0 214.7 214,9
43,0 218,0 41 4 254,0 39,4 241,0 39,2 214 34,5 230,8 37,5 244,0 37,5 242,1 38,0 243,1 33,2 234,0 32,6 247,3 33,5 241,1
250,3 305,6 302,2 316,0 280,4
29,1 26,1
a
7,01
8,0
a a
3,1
a
2,8 2,7 1,0 2,0
0
91,0 55,0
Mo
224,4 210,5 170,1 164,1
169,6
1.9,6 177,0
1862 12 13 14
15 16 17 18 19
20 21
22 23 24 25
26 27 28
29 30 31
ft
32
Fév.
10
Mars
I
Avril
8
- 15 - 22
-- 14 lo - 12 - 16 - 19 - 22 - 26 - 29
---14
Mai
1
2 9
- 17 Oct. - 13 - 22 4
id. id.
37.40 '09,70
41,20 41,80 43,30 44,00 44,40 41,170
45,68
id.
id. id. id. id.
22,1
17,6 19,6 18,4
40,0 39,4 36,0 39,2 34,5 37,5
30,4 37,5 32,0 30,3 32,0
a
e
18,0 52,5 14,8 44,3 39,2
16,3 22,7 21,6 15,4 14,4
31,0
56,0
a
u ,,
mémoire. 4,6 7,0 4,6 3,0 3,4 2,2 2,2 1,0 0,3
néant. id. néant. à
néant.
id. id. id. id. id, id.
144,0 144,0 144,0 151,0 144,0 144,0 141,0 144,0 150,2 164,5 164,5 173,0 216,0 230.4 265,8
256,3 226,8 288,0 223,0 0
310,0 316,0 309,0
»
331,7
2401
328,3 340,0
01,0 10,0
321,0 319,0
t,
,
I
129
DE BOURBONNE-LES-BAINS.
SOURCES THERMALES
Les expériences qui ont servi de base pour la rédaction de ce tableau ont été faites en observant le temps nécessaire
pour remplir un seau de Io litres. L'appréciation de ce temps à 1/4 de seconde près est difficile, conséquemment on ne peut pas compter sur l'exactitude des unités de mètres lorsque le produit est considérable. Ainsi, par exemple, 144 mètres cubes par 24 heures correspondent à 10 litres
en 6 secondes; tandis qu'il n'y a plus que 158 mètres cubes
s'il faut 6 1/4 secondes pour obtenir so litres. Dans la coniparaison de ces expériences, il faut nécessairement avoir égard à l'influence des épuisements journaliers pratiqués pour le service balnéaire, du 15 avril au 15 octobre, à l'établissement civil, et du 1 er mai au " septembre à l'hôpital militaire. -En 1862 , dans les derniers jours du mois d'avril, on a d'ailleurs fait des épuisements extraordinaires pour le curage du puisard militaire, et il en est résulté une atténuation du débit des trop-pleins des diverses sources. Enfin il faut remarquer que les pluies exercent une influence contraire, mais seulement sur les sources ,anciennes, toutes en contre-bas du sol, et dont les récipients, tous perméables, reçoivent les eaux vagues du terrain d'alluvion qui, lors même que le niveau n'y est pas déprimé artificiellement, les traversent pour se rendre dans les égouts ou dans le ruisseau de Borne. Les jaugeages n° 5 ont été faits de 1/4 à 1/2 heure après le tremblement de terre qui a eu lieu le même jour vers 3 heures du matin ; ceux n° 4 ont été faits de 5 à 9 heures après: ils montrent que l'augmentation de débit produite par ce tremblement a été de peu de durée. Les expériences n" 6 à 9 indiquent une diminution de produit dans l'ensemble des sources et notamment à l'hôpital militaire, avant que le sondage n° Io ait donné de l'eau. La cause de cette diminution n'est pas connue. Elle ne paraît pas se trouver dans les circonstances atmosphériques; les tremblements de terre du mois d'avril n'y ont peut-être pas été étrangers ; mais ce qui est plus probable,
c'est que l'eau minérale se perd autour du tube du sondage n. 9 qui est imparfaitement scellé. L'eau du puisard même, lorsque son niveau est assez élevé pour que le tropplein fonctionne, peut sortir par ce tube, se disséminer dans le terrain d'alluvion, et se rendre dans le ruisseau de Borne. 11 y a d'ailleurs lieu de craindre que les quatre tuyaux en TomE TIF, 1865.
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