Annales des Mines (1863, série 6, volume 3)
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CTIEMINS DE FER AnLAIS, 'DONNÉES FONDAMENTALES DE D'EXPLOITATION ACTIJELIS
EN ANGLETERRE.
CIEMINS DE FER ANG1141e.
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commandé î.oô tonnes trois-, pour le Metropolitan railway dé rails C'éinentés , je dnreeet triple.: Ila été ré-c.:Main-lent
T(SÔik lé -11ffitüîp Iditteal);
Cet exposé préliminaire est utile pour le compte rendu qui va suivre. De ces données fondamentales, je ne relèverai' que ce qui intéresse le matériel, objet de ma mission. Les railways anglais ont, avec ceux de la France, plusieurs notables différences de principe d'Où dérivent d'égales différences dans le matériel d'exploitation; ce n'est pas dans la voie qu'elles existent ; loin de là, on constate entre les voies anglaises et françaises des conditions de pose, forment solidité de plus en plus identiques. Sauf de rares exceptions, condamnées à disparaître, je n'ai plus trouvé, sur mon pi: cours, que la double voie de 5 pieds formée de rails à de* champignon posés sur p etites traverses debois die avec joints éclissés. La voie exceptionnelle du Great-Western elle-MW possède aujourd'hui un rail intermédiaire qui, sans &tillât l'ancienne voie de 7 pieds (où le matériel de Brunel continue: -son service) , ta ramène en même temps à l'écartement
ordinaire pour recevoir le matériel commun. Au sortit de tendres, OD n'emploie guère .que le matériel à large voie; aux environs de Volverliampton, je n'ai trotte que dés IOCU. motives -et wagons de juge ordinaire circulant sur la Voie réduite. On sait que dans l'établissement de la voie, on fait, en ce moment, grand emploi de l'acier pour les rails, les aiguilles et les croisements. Acier puddlé, acier fondu, acier Bessemer, fer cémenté, ont, à l'exposition de Londres sur les voies, de nombreux spécimens de fabrication courante : c'est iii fait bien connu, auquel je me borne à ajouter les quatre faits recueillis sur place que voici 1° L'un des systèmes pour rail recommandés en ce moment, est celui des rails en fer cémenté sur om,005 d'épais. seur, pendant trois jours ; l'application a été satisfaisante en Écosse. Relativement aux anciens railS., on estime que la
2° ÉeS >rails d'acier fondu se font, en fabrication courante, en diVerses usines et 'notamment -dans les aciéries de Brown,
dent itonS ,aurons -occasion de parler plusieurs fois; lent eik est o livres la tonne, soit 5Ou francs,, rendus dans un port anglais ;
3° LeS croiSeMents de voie en acier fondu d'une seule pîèee, ont ides spécimens .à l'exposition de Lenclres , dans
la entre de presque tous -les aciéristes. Nous n'avons pu ânnaître .le prix des croisements de M. Bessemer, fabriqués 'en ,adier de son système. Les croisements de MM. Naylor et WikerS,'deScheffielcl, .sont en acier .de cémentation fondu, et conformes à la :patente Armstrong ; ils coûtent 55 'liv'res la francs, et 14o francs pour un croisement de tonne, soit 1.6o kilogrammes livrés -dans un port anglais. Les différenets-entre les chemins de fer anglais et français', -dont Ming avons parlé, 'existent dans l'exploitation, le service des 'gares et 'celui des trains. Nous en relèverons di'x. principales qui ont trait à notre mission :
i° té§ adininistrations anglaises se préoccupent moins ique'notià de la fatigue de la voie sous le poids des locomotiVes et Wagons. Nous verrons -qu'elles acceptent très-bien 'des locomotives chargées de 1.4 tonnes sur leurs roues mo-
trices 'et dont l'entr'axe entre les roues fixes, même coulées, va même au delà de 5 mètres. Si l'on doutait .de la .destruction qui en résulte pour la voie, nous rappellerions iie ces locomotives sont appelées par les 'ingénieurs ,anglais 'Crus/ring enginës (machines écrase-rail); nous renverrions,
en outre, aux montagnes de rails découpés en lanières que nous avons vues dans plusieurs grands dépôts ;
2° Ce qui préoccupe, au contraire, en premier lieu, les directeurs anglais, c'est d'avoir un matériel réduit au maximum de simplicité -; de là cette suppression des petits en-