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Annales des Mines (1863, série 6, volume 3)

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CHEIVIINS DE FER ANGLAIS.

CHEMINS DE FER ANGLAIS.

Pour la puissance des chaudières et des organes, les locomotives de cette deuxième classe ne diffèrent pas des locomotives express, et il n'y a de caractéristique que liecouplemeM de deux paires de roues, avec l'abaissement du centre de gravité qui résulte du diamètre réduit de ces roues. Plusieurs compagnies tendent, de plus en plus, à n'avoir qu'un seul type de chaudières, cylindres, pièces de mouvement et roues pour locomotives et tenders. Quant au diamètre des roues couplées, il varie de au minimum, à im,go au maximum. La locomotive de Stephenson-Sinclair est réputée être un excellent type de machines mixtes à quatre roues couplées, principalement applicables au service des voyageurs. Les deux locomotives allemandes exposées à Londres ont aussi quatre roues couplées ; mais elles s'éloignent beau-

couq di système anglais. Elles ont leur foyer en porte-àfaux ; leur mouvement extérieur est ausssi presque tout en

porte-à-faux, un long corps tubé, un entr'axe réduit, des roues d'avant indépendantes et leurs quatre roues couplées limitées à "1,57 et in',40 ; il faut observer qu'elles sont destinées à des lignes dont le profil est très-accidenté. Ce sont, pour ainsi dire, des machines exceptionnelles. 50

Locomotives a marchandises proprement dites.

Nous venons de dire que, sous ce nom, les Anglais n'employent parfois que des locomotives quatre roues couplées. Sur le North-Western, le Great-Northern , le Midland, toutes les nouvelles locomotives à marchandises sont à six roues couplées ; mais c'est en cela seulement qu'elles se distinguent des classes précédentes ; elles ont mêmes organes, et mêmes chaudières, souvent mêmes cylindres et

même puissance vaporisante ; leurs roues ont au moins im,5o et parfois im,7o de diamètre. En somme, ce sont des moteurs de médiocre force et d'une grande vitesse. Nous

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Angleterre de service

avons dit qu'il n'y avait pas en à plus de six roues à petite vitesse ; les machines colosses plans d'une grosse accouplées y sont inconnues. J'ai tenu les niais je n'ai pas machine à roues couplées de M. Slaughter ;

le réseau ferré ; cepu trouver la machine elle-même sur

des machines pendant il y a sur le North-London railway plus petenders à quatre roues couplées et quatre autres par tites en avant-train mobile, construites généralement ( voir Sharp ou Stephenson ; mais ce sont des exceptions le dernier n° du tableau). pas Les machines usitées en Angleterre, ne correspondant

à l'idée que nous avons aujourd'hui, en France, des malongtemps serait chines à marchandises ; en parler plus bornerons à dire que, comme locosans objet, et nous nous celle de motives à marchandises de médiocre puissance, modèles. Ramsbotton, Fairbairn et Sharp sont d'excellents d'exécuLa dernière, comme disposition de détail et fini Londres tion , est un des chefs-d'uvre de l'exposition de qu'on ait ouvrages de mécanique et l'un des plus beaux encore vus.

Parmi les machines étrangères. cinq sont appropriables italien au service des marchandises., Celle du constructeur Robertson est à peu près calquée sur notre type français fortes dit Mammouth. La locomotive de Cail et la machine à On

rampes du Nord sont bien connues et sous nos yeux. Couillet que compte encore la machine belge des ateliers de distingue sa chaudière du système Belpaire, et qui rentre plus dans les idées anglaises que dans les nôtres. 4° Machines de petites lignes el chantiers.

Outre la locomotive à huit roues de Stephenson, pour le North-London-railway, qui porte ses provisions et constitue un appareil puissant, nous avons trouvé à l'exposition de Londres et sur les lignes, plusieurs petites locomotives