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CHEMINS DE FER ANGLAIS.

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CHEMINS DE FER ANGLAIS.

1.625 à 1.75o francs suivant le diamètre; ils sont sans soudure, fondus en gros anneau et laminés circulairement par la méthode de Petin-Gaudet ; je n'ai pas vu la fabrication de Brown.

Les bandages estimés en fer pour machines,ne viennent guère que des fabriques suivantes : Bowling, Lowmoorse ,

Taylor à Leeds Cooper à Leeds.

Les procédés de fabrication de ces quatre usines et les natures de minerais sont les mêmes, et chez les ingénieurs de chemin de fer, j'ai reconnu qu'on les prisait également; les prix sont à débattre, ils sont élevés, n'ont pas de raison de différer et ne peuvent guère, comme nous le verrons, s'abaisser en raison de la complication du travail. Les essieux de machine sont, en Angleterre comme chez nous, droits ou coudés, en fer de premier choix ou en acier fondu. Les uns et les autres se tirent, avec un égal mérite, des usines de Sheffield ou du Yorkshire qui viennent d'être indiquées pour les bandages ; mais il faut y ajouter Sharp, de Manchester, qui a une spécialité d'essieux coudés en fer de riblon très-estimes et catant 9,',7o le kilogramme rendus à Paris, prêts à être mis en place. Les essieux coudés en acier sont médiocrement répandus. Les aciéristes de Sheffield, notamment Brown et Wic,kers, en

livrent qui sont estimés : les premiers coûtent loo livres la tonne, Soit 2.5oo francs, rendus à Hull; les seconds coûtent un peu moins. Les essieux droits ont la forme cylindrique ou cylindroconique usitée en France. La forme renflée au milieu, préconisée il y a quelques années, usitée encore dans la marine et les usines, semble avoir disparu des chemins de fer. Il en est de même des essieux creux de Mac-Connel ; les seules particularités à citer se rapportent à la forme donnée

aux fusées et à la composition des paquets pour forger les essieux.

La fig. 9, Pl. V, montre la forme que M. Sturrok et quelques ingénieurs donnent aux fusées des axes de machines. On prétend que l'appui des ressorts ainsi que le lubrifiage on se font mieux sur ces fusées à double cône opposé ;

évite le petit bourrelet mince qui encastre le coussinet,

dans le système ordinaire. La fig. 8 donne la section d'un paquet qui va passer à la forge, pour devenir un essieu. Autour d'un moyeu cylindrique sont de quatre à huit segments bien étirés et calibrés eux-mêmes par un bon forgeage préalable comme le moyeu. Divers fabricants donnent au moyeu et aux segments des formes à l'aide desquelles ils s'accrochent respectivement;

mais on ne m'a pas paru faire grand cas de ces subtilités de fabrique.

Les essieux coudés sont pareillement en fer ou en acier fondu. En ce qui touche leur forme, nous relaterons les cinq particularités suivantes 1° Les manivelles sont minces, très-larges et de forme

ovale. Les Anglais attribuent les casses, dont nous nous plaignons, à notre profil se rapprochant, plus que le leur, de la forme carrée;

2° Les manivelles, même neuves, sont ordinairement entourées d'une frette épaisse en fer fort posée à chaud; 5 Les essieux coudés se fabriquent avec des pilons d'une puissance colossale (au moins sept tonnes), chez Taylor comme à Bowling et à Lowmoor, en un mot, dans les usines en renom

4° Les différences de section sont reliées par des congés

de plus en plus grands ; les tourillons de bielles et de fusées en viennent plus ou moins à la forme double cône de Sturrok;

5° Je n'ai rien à signaler de nouveau quant au. procédé. Les plats de manivelles ayant été formés, on les amène, à TOME 1H, 186:;.

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