Annales des Mines (1863, série 6, volume 3)
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CHEMINS »E FER ANGLAES,
on:vu» Pg reg ANGLAIS.
universel de ço8engiils mécaniques qu'on rencontre partout où on peut se procurer do l'eau et chi charbon au lieu d'une main-d'uipyre rarement à bits prix, 8. FER EN BARRER, TÔLE ET meus ouveges EN FER, EMPLOYÉS DANS MATgRIEL Des criemiris. De FER.
Si l'on s'en rapporte à l'exposition de Londres et aux échantillons qu'on montre dans les usines, toutes les forges anglaises produisent des fers magnifiques et parfois d'an
bas prix à décourager nos maîtres de forges. Il n'en
st
pas tout à fait ainsi dans la pratique du commerce. L'Angleterre a certainement des produits de qualité supérieure; mais ils résultent d'une fabrication soignée jusqu'à la miinitie, compliquée, dispendieuse, où rie se rencontrent pas
toujours les meilleures conditions locale; ces fers soin alors d'un prix élevé; il ne paraît pouvoir s'abaisser qu'en supprimant une partie des procédés auxquelles on doit qualité. Une autre classe de forges anglaises donne des produits
célèbres par leur bon marché; mais ceux-ci sortent d'usines vraiment curieuses par leur simplicité primitive, par les économies rigoureuses sur le matériel et le personnel. Quand les circonstances locales d'omplaceraout se joignent
la concurrence et à la bonne nature des matières preliières, ces forges donnent des produits vraiment bons et àbas
prix; mais dans les autres cas flue parait pas possible que les produits industriels ressemblent aux échantillons complaisants qu'on montre. Dans le fait, ils ne leur ressemblent pas. Je suis ici sur un terrain délicat: admis dans les usines avec obligeance et libéralité, je rie puis rendre en critiques ce que j'ai reçu en bonne hospitalité, et je me borne à parler de deux districts métallurgistes produisant de bons fers par deux méthodes bien différentes, savoir : le Staffordshire et le Yorkshire.
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Dans le Stafforshire , aux environs de Volverhampton , Dudley et Birmingham, on trouve des exemples de la fabrication radicalement simple, dont il vient d'être question. Sur la vaste étendue d'une plaine désolée et sous un ciel de fumée, c'est une accumulation extraordinaire de petites usines complètes, mais distinctes, quoique souvent dans le même enclos, des hauts fourneaux grossièrement construits en plein air, sans la moindre halle de coulée, un montecharge tout primitif, et une soufflerie non moins grossière sous un hangar en planches, une mauvaise cabine pour abriter les ouvriers ; pas de chauffage d'air; pas d'appareil à recueillir les gaz du gueulard; des crassiers, n'importe où; des masures pour les ouvriers, qui s'effondrent dans le sol miné et qu'ils relèveront quand elles ne seront plus habitables ; enfin des canaux ramifiés à l'infini portant au pied des monte-charges le minerai et le combustible. Les forges sont dignes des fourneaux; la même économie préside au choix du minerai qui est à peine lavé; à l'extraction de la houille qui ne l'est jamais et à celle de la castine qu'on tire de puits parfois assez profonds par des moyens empruntés à l'enfance de l'art. Il ne paraît pas possible de réduire à moins les frais généraux et le capital engagé dans les appareils ; on ne saurait moins faire pour le bien-être du personnel employé, et, cependant, dans ces usines, on rencontre des ouvriers qui s'y attachent, et qui en ont le maniement avec un tact merveilleux. Quelques-unes donnent des fers que la mécanique ne dédaigne pas, mais auxquels on reproche de l'irrégularité dans la qualité ; on le corn-prend bien. Dans le Yorkshire, sont les fers réputés les meilleurs des îles Britanniques. C'est là qu'on voit des usines gigantesques
et des fabrications méthodiques qu'on ne saurait trop étudier. Les établissements de Bowling, Lowmoor et Clarence, ont Un nom bien connu, je les ai visités; les procédés y
sont les mêmes et il m'est permis de les rapppeler ici,