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Annales des Mines (1863, série 6, volume 3)

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DU GISEMENT ET DE L'EXPLOITATION

DE L'OR EN CALIFORNIE.

Buddy-Placer, montrent que l'or de certains gisernentS superficiels ne provient pas de la destruction des filons, qu'il

Éèuilles diverse.' L'or a été évidemment apporté dans ce eidenient par une action locale contemporaine du dépôt dei Qiig, et dé Cette pénétration siliceuse dont il porte la traee,

est au contraire sorti des mêmes foyers, emporté par les mêmes dissolutions minérales qui, au sortir des fissures souterraines; S'épanchaient à la surface du sol. Cette dernière conséquence me semble importante à bien

établiri. car elle conduirait à cette conclusion qu'on peut trouver des a1lUviotS aurifères très-étendues dans des pays où l'oh rie rencontrerait qu'un petit noMbre de filons. Je l'appuierai par quelques dernières remarques tirées de divers placers de Californie.

A Gran-Valley, da.fià lés premières années de la recherche des mines de gitan*, on trouva au sommet d'une colline à laquelle sa grande richesse a fait donner le nom de Gold-flill, des débris de qiiartz éparS au milieu de la terre végétale. Ces débris dein le volume variait de la grosseur du poing à celle de la tête, étaient extrêniennent riches en or, rendant près de 20 p0U1' ioo de métal ; ils étaient tous à

arêtes viVes et de formes irrégulières mêlés à une terre creuse sans trace de graviers, et épars sans ordre à la surface du sol. Les mineurs avaient nettement désigné ce gisement des gisements ordinaires, et avaient distingué cet dr sous le nom d'or dêsciùrégé. Eh recherchant la continuité de ce riche dépôt, on fut Conduit à un faisceau de veines très-minces, qui eurent aussi des affleurements très-riches; cd voulut les Suivre, mais elleS Se perdirent sens ferme de

fi/et§ guartze« qui bientôt furent inexploitables. Cet or désgrégé de Gold-Hill n'était évidemment qu'une incrustation stiperficielle produite pdi. de S dissolutionS siliceuseS Sorties des fissures voisines.

Près de cette même ville de Gran-Valley, on exploite 96 Mètres de profondefir sons un terrain de transport Stérile, une cotiche d'argile où l'on trouve aVée de l'or, deS sables quartzeuK, des bois silicifiés, des pyritéS blanches en boules radiées, et des eh)preintes fossiles de fougères et dé

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C'et or ne -Salirait Provenir d'érosidS violentés gni Miraient Charrie les débris de tOches aurifères anciennes. A Colonlia oi troue de 1,o au milieu d'un dépôt d'argile, doni la Puissance Varie dé 5 à 25 mètres. Ces argiles ren-

ferment quelques débrià roulés, mais en petite quantité. ElléS reposent sur une roche calcaire ; cette roche, au lieu cle, présenter, une ,surfaCe plus ou moins nivelée, comme Celle qui deVrait réàulter de l'usure produite par deS éatiX

en mouvement, présente an contraire, lorsqu'elle est déCionj vertÉ ,Par les travaux d'eXploitatiori; une surface toute

&erres& On voit (4 à) la roche s'élever en colonnes

l'Orrné tont à fait irrégulière hautes d- plusieurs pieds, et i:époser souvent sur un étranglement des plus fragiles. Des Élocs isolés affectant les formes les plus aiguës se trouvent au Milieu des argiles; â quelquefois on va chercher l'or clansl kg-Pites étroiteè remplies d'antraeltiesitéS jusqu'à la preMndeur de 5 à 6 niètres. Tous ces faits, inexplicables si rà avaitté apporté dans ce gîte par un idiénornène compatel à celui qui a produit les dépôts détritiques ordinaires, deviennent la conskikric:6 irinnédiate du séjour prolongé &eaux minérales cu auraliérit inégalement corrodé la roche calcaire sous-jacenk Résumant doue tout ce qui précède, 8ri à'fi.ire à là Conclusion

U:itki.afite.

Durant rune des périodes de l'époeie quaternaire, la Sera-Nevaila de Californie fut en partie soulevée Par l'ap-

Wilon des d'ornes. 'Cette roche fut accompagnée d'émanationS siliceuses et 11 esf a vapeur d'eau servi't aurifères auxque e dissolvant f et dé véhicule.

Ces émanations se condensèrent principalemeni an contact Cté la roche éruptive avec les terrains sédientaires iiiCiens. En cheminant souà forme d'eaUX minérales dans 1e4