Annales des Mines (1863, série 6, volume 3)
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BULLETIN.
partie des minerais de cuivre d'Angleterre, ne possède aucune fonderie, tandis que tous ces établissements se trouvent à Swansea, dans le sud de pays de Galles, où il n'existe aucune de ces mines.
Ce fait doit être attribué à ce que les districts d'où l'on extrait le minerai de cuivre ne possèdent pas de combustible; il fallait donc, ou transporter de la houille dans le Cornouailles, si l'on voulait avoir les fonderies dans le voisinage des mines de cuivre, ou bien envoyer le minerai dans un district houiller, si l'on préférait éviter le transport du combustible; la houille étant d'une nature beaucoup plus encombrante que le minerai, c'est à ce dernier parti que l'on s'est arrêté. Le point choisi fut Swansea, qui, à l'avantage de posséder en abondance des charbons d'excellente qualité, joint celui de se trouver à une courte distance des lieux de production du minerai de cuivre, et qui possède d'ailleurs un excellent port. D'après ce qui précède, on voit que c'est au manque de com-
bustible dans le voisinage des mines de cuivre anglaises que Swansea est redevable de sa prospérité. C'est d'ailleurs la même cause
qui a rendu les mines étrangères tributaires de cette ville et a en quelque sorte donné à l'Angleterre, le monopole de cette branche de l'industrie métallurgique. En effet, les mines du Chili, de la Havane, de la Bolivie, de l'Espagne et du Pérou étaient autrefois à peine exploitées; tandis qu'aujourd'hui elles sont presque toutes entre les mains de compagnies anglaises. Comme leurs produits s'expédient principalement sur l'Angleterre, on peut juger du développement graduel de ces mines par les chiffres ci-dessous qui indiquent pour cinq périodes, de 1825 à 1860 , le montant des importations pour le minerai de cuivre et pour le régule.
1830 1835 1859 1860
4à,
leurs achats de minerais pendant l'année 186o. Nous devons toutefois faire observer que cette liste présente un déficit de So.000
tonnes de minerais, en partie de provenance étrangère et dont nous ne pouvons indiquer la répartition entre ces diverses compagnies, quoique nous sachions qu'ils sont entrés dans les fonderies.
En présentant cette nomenclature, notre principal but est do faire ressortir le, petit nombre de fondeurs de cuivre dans ce pays et l'importance du chiffre des affaires de quelques-uns d'entre eux. Liste des fondeurs de cuivre en Anglàerre. Montant connu de leurs achats de minerai en 1860.
MINERAI DE CUIVRE
Virian et fils William Foster et compagnie P. Grenfell et fils Sims Willyams et compagnie
Compagnie des mines de cuivre Compagnie des mines britanniques et étrangères. Mason et Elkington Freeinan et compagnie Frederick Bankart Compagnie des mines royales Charles Lambert Compagnie des mines de Mona. Id. Britonferry Newton Keates et compagnie Sweetland, Tuttle et compagnie Alkan et compagnie Compagnie des cuivres de Ravenhead
En kilogrammes.
En francs.
54.034.944 53.564.536 32.348.424 27.418.792 26.814.272 15.447.264 24.823.928 11.404.600 11.605 768 9.175.486 12.48/ .560 5.384.800 10.046.208 3.422.904 525.272 406.400 26.416
13.737,973 12.512.400 8.337.075 7.753.550 4.821.300 $.931.425 3.708.425 2.264.300 2.120.600 1.505.025 1.366.800 1.255.000 1.164.850 498.925 241.375 25.573 14.250
Exploitation des mines de cuivre en 1860.
Importations de minerais de cuivre A de régules. En 1825
BULLETIN.
1 400.000
Le nombre des mines de cuivre exploitées en 1860 s'élevait à170, soit le même qu'en 1859, et Lt6 de plus qu'en 1858. Le rendement de ces mines en 186o a été de 24..485.136 kil. soit
14.100.000
une diminution de 94.448 kil. sur 1859 et une augmentation de
85.806.280 98.874.072
10.0.1.5oLi kil. sur 1858.
100
L'industrie du cuivre est, dans la Grande-Bretagne, concentrée entre les mains d'un petit nombre de compagnies, toutes fort et possédant de puissants moyens d'action. Le tableau qui riches suit fait connaître les noms de ces compagnies, et indique l'importance de
Le rendement en cuivre fin des minerais de provenance britannique a été en 186o, de t6.223.6/to kil., soit une augmentation sur 1859 de 2cit .32o kil. et sur 1858 de i.556.544 kil.
La valeur du cuivre fin de provenance indigène a été, en 1860, de L12.656.525 francs, soit une diminution sur 1859 de 710.975 fr. et une augmentation sur ,858 de 5.589.200 francs.