Annales des Mines (1863, série 6, volume 4)
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RELC1QUE ET EN PRUSSE.
même, mais il est certainement de tous les ,appareils avec admission d'air, celui qui se rapproche le plus des conditions théoriques.
traduire la quantité d'air convenable. Cet air, préalablement
Les massifs sont composés de deux rangées de fours
et la combustion se fassent d'une manière régulière. Un ouvrier intelligent est occupé constamment à observer les produits dégagés par les cheminées. S'il sort d'un compar-
adossés. Les gaz de la houille chargée dans le compartiment A se dégagent par une ouverture pratiquée dans la paroi du fond, et vont par uncarneau vertical B sous la sole du four
adossé. Ils y pénètrent dans la grande galerie, M qu'ils suivent jusqu'en avant ; ils se partagent ensuite en deux parties qui vont respectivement chauffer la paroi latérale de droite et celle de gauche. Si je prends la première, le parcours successif des carneaux RRR amène les gaz en avant ;
le conduit S les porte alors directement à la cheminée T. Pour la seconde, les gaz trouvent symétriquement aux premiers les carpeaux R'R'R'S' et arrivent à la cheminée T' accolée à la première. Les flammes du compartiment adossé à
celui que je viens de considérer suivent un parcours analogue et se rendent dans deux cheminées adossées à T et T`. On a donc ainsi entre les deux fours une grosse cheminée à quatre compartiments dont chacun correspond à une partie
déterminée des carneaux. En observant la façon dont se fait le dégagement des fumées on peut se rendre compte de la manière dont se fait la combustion des gaz dans telle et telle portion de parcours. Pour l'admission de l'air dans les carneaux, on a ménagé dans la maçonnerie des conduits tels que EE qui, débouchant circulairement au dehors, ont en coupe, dans l'intérieur, la.
forme d'un canal voûté. Ils courent parallèlement aux galeries où ils doivent porter de l'air, et communiquent avec elles au moyen de petits espaces ménagés entre les briques de distance en distance. Ils peuvent être fermés plus ou
moins à leur ouverture au moyen de tampons d'argile. Chacun des carneaux étant desservi par une ou plusieurs de ces galeries à air, on voit qu'il sera toujours possible, par une position convenable donnée au tampon d'argile, d'y in-
chauffé, est distribué par petits jets en un assez grand nombre de points de la colonne de gaz pour que le mélange
timent des fumées un peu épaisses, il donne immédiatement dans la partie correspondante des carneaux un plus libre accès à l'air. On comprend facilement que les tampons qui sont enlevés au commencement de l'opération doivent être tous placés vers le milieu et boucher de mieux en mieux leurs ouvertures à mesure que la cuisson s'avance. Longueur du four. Largeur du four
Hauteur du four
2,50
o,8o ,o0
Les carneaux des parois latérales ont o",24 de hauteur et O', i2 de largeur. Quant aux carneaux placés sous la sole, ils ont : celui du milieu o,5o de largeur sur 0m,18 de hauteur ; ceux des côtés o, 15 de large pour la même hauteur. Les carneaux de la voûte ont o^',22 de largeur et orn, i8 de hauteur. Les carneaux à air ont une section de om,0o25. Les ouvertures qu'ils présentent pour l'accès de l'air dans les galeries sont espacées de 10 en 10 centimètres. Il est clair qu'elles ne peuvent guère se boucher, car la poussière de charbon entraînée par les gaz se brûle très-facilement lorsqu'elle en approche. Les carneaux à gaz présentent tous, par une démolition très-simple, un accès facile pour le nettoyage. Les ouvertures pratiquées dans la voûte sont ouvertes pendant cette opération et permettent de faire tomber dans le four par un raclage les poussières qui se sont déposées dans les galeries supérieures. La charge est de 1,5ao 1.400 kilogrammes. Le chargement se fait alternativement de 12 en 1 2 heures pour deux fours adossés, afin que la