Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1863, série 6, volume 4)

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.LOÇONIOTTNE ARTICULÉE

et des coussinets des bielles d'accouplement articulé (fig. i3) pour permettre la transmission du mouvement des roues suivant une direction oblique, lorsque la machine s'infléchit dans les

courbes. On arrive ainsi, avec cette simple disposition à rotule, à permettre à ces différentes pièces, sans leur donner aucun jeu, de Prendre toutes les directions obliques différentes que commandent des mouvements de ce genre. Les boutons des balanciers sqnt également à rotule. 11 nous reste à parler des machines de très-grande puissance dont la fig. di montre l'ensemble du mécanisme moteur. Cette machine,

supportée par douze roues, serait capable d'un effort de traction considérable, et l'application seule de l'accouplement articulé aces machines constituerait déjà un grand progrès, puisque cette con, struction permettrait d'augmenter pour abri dire indéfiniment la puissance des locomotives, et d'obtenir d'elles, Par cette raison, une réduction sur les frais de transport des grosses marchandises, Voici, à ce propos, ce que M. couche écrivait dans l'analyse qu'il a faite dans les Annales des mines (*) de la machine Engerth, lors de son introduction en France et de son adoption par quelques compagnies pour leur service des trains de marchandises : 4( La construction de locomotives à petite vitesse et très-puissantes est en ce moment, de toutes les questions techniques à l'or, cire du jour sur les chemins de fer, la plus pressante et la pins discutée. ,( Le problème a deux faces : les exigences auxquelles II faut sa, isfaire sont tantôt celles du tracé, tantôt celles du trafic. 4( c'est sous la première forme qu'il s'est présenté en Allemagne dans toute sa complication. Tandis que des rampes d'ime inclinaison

inusitée exigent de la part des machines un effort rie traction énorme; l'extrême roideur des courbes met en défaut le seul moyen pratique d'utiliser toute l'adhérence, c'est-à-dire l'accouplement, 4( Cette influence est d'autant plus prononcée que la puissnnc,e

réclamée par les appareils de vaporisation dont les dimensions transversales sont si limitées, réagit sur leur longueur ; celle-ci agit à son tour sur l'écartement des essieux extrêmes, de sorte que si la combinaison de rampes et de courbes d'une grande roideur est indispensable pour franchir les obstacles naturels, elle impose au moteur deux conclitins très-difficiles à concilier : une grande adhérence et une grande flexibilité. 11 ne s'agit pas en France de franchir des rampes de o',oeli .Annaler der miner, a° série, tome VI (1854), page 343.

A DOUZE ROUES COUPLÉES.

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mais de remorquer, au moyen d'une seule machine, des masses énormes, de sorte que les conditions de puissance et de vitesse sont à peu près les mêmes dans les deux cas. La question a d'ailleurs

une importance capitale; ce n'est pas seulement l'économie des transports à petite vitesse qui est en jeu, c'est la régularité du service, c'est la sécurité des voyageurs, évidemment menacée quand l'activité du double service opéré sur les mêmes rails dépasse une certaine limite. » Ces considérations s'accordent en tout point à celles que j'ai publiées récemment à propos des derniers accidents de chemins de fer (*). L'application de mon système d'accouplement articulé résoudra ces difficultés de tracé et de trafic, en même temps qu'elle diminuera le nombre des accidents. (*) Sur l'exploitation des cheinine de fer, in-s, par Rarehaert. son et C.

Paris, D ubu s-