Annales des Mines (1863, série 6, volume 4)
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TRAVAUX DE SAUVETAGE. 92
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CATASTROPHE DES MINES DE LAUE (GARD).
gliger de tenir compte de la quantité d'eau extraite par le puits Sainte-Hortense, qui fonctionnait seul. mèt. cube
On peut l'évaluer à environ 8o0 mètres cubes par poste de douze heures soit en totalité /.1.00(2 mètres cubes, ci.
/Lou
Pendant la première période de l'épuisement comprenant du lit octobre au 15 novembre et correspondant à l'asséchement complet du niveau de 80 mètres, la quantité totale d'eau extraite s'est élevée à 131.041 mètres cubes, ci
Pendant la seconde période où le puits 'ferret a fonctionné seul, la quantité totale a été de 22.281 mètres cubes, ci. Total
Le puits Sainte-Hortense est vertical, non guidé ; l'épuisement s'y est fait par des bennes de 25 et (seulement les cinq derniers jours) de 3o hectolitres, munies d'une sou. pape de fond et venant se poser à la recette du jour sur des ponts mobiles en bois ; les câbles d'extraction sont plats et en chanvre.
Le puits Terrèt est vertical et guidé. La capacité moyenne des bennes a été de 15,19 et 2 5 hectolitres. Ces bennes sont 131.0Ln
à soupape et se vident à la recette par une ouverture latérale à la partie inférieure, sans qu'il soit nécessaire de les
22.181
poser sur un pont. L'extraction totale du puits Sainte-Hortense a été, depuis le 14 octobre jusqu'au t5 novembre, de 51.785 mètres
157.322
Nous avions évalué au début à 2 00. 000 mètres cubes la quantité d'eau qui avait pu entrer dans les mines de Lalle, sous toute réserve des remblais qui avaient pu être charriés par les eaux et des espaces restés vides par la compression de l'air. La quantité considérable de remblais entraînés dans la mine et l'existence constatée de remontées où les eaux n'ont pas pénétré, indiquent que notre évaluation ne s'écartait pas trop de la vérité. La première période de l'épuisement correspondant à l'asséchement du niveau de 8o mètres, a duré du 14 octobre au 15 novembre suivant. Elle nous permet de comparer trois modes d'élévation des eaux, et cette comparaison peut s'établir dans des termes assez précis pour la rendre instructive. En effet, les orifices des trois puits Saint-Henry, Sainte-
Hortense et Terret sont, à peu de chose près, au même niveau, et l'épuisement par ces trois puits communiquant entre eux, s'est fait à des profondeurs sensiblement égales. Les trois machines sont de la même force (5o chevaux), et ont consommé le même combustible. Le puits Saint-Henry est incliné; l'épuisement s'y est fait par des wagons-bennes de 35 hectolitres, coulant sur des rails inclinés à 45 degrés.
cubes. La plus forte extraction de douze heures a été de 1.015 mètres cubes, correspondant à 4o6 bennes, élevées d'une profondeur de 39-,86 ; l'épuisement a marché trèsrégulièrement, le travail moyen a été de 809 mètres cubes tirés en douze heures, de la profondeur de 59m,3o. L'extraction totale du puits Saint-Henry pendant la même période a été de 58.466; la plus forte extraction de douze heures a été de 95 o mètres cubes, correspondant à 271 bennes, élevées d'une profondeur d'eau de 79m,32. Mais ce
résultat est exceptionnel et n'a pu être obtenu qu'une fois, il dépasse très-notablement les chiffres du rendement journalier ordinaire.
Le travail a été, du reste, un peu irrégulier pour ce puits ; il y a eu plusieurs arrêts par suite de déraillements, ou de chutes de bennes par rupture d'attelage. Quelques-uns de ces accidents provenaient d'obstacles fortuits, bois, rochers éboulés ; mais le plus souvent ils résultaient du système d'épuisement lui-même et des dispositions nécessitées par le remorquage des wagons-bennes sur des rails très-inclinés. Le travail moyen a été de 620 mètres cubes extraits en douze heures, à la profondeur de 59-,3o. Au puits Terrèt, l'extraction totale a été de 40.792 mètres