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Annales des Mines (1863, série 6, volume 4)

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CATASTROPHE DES MINES DE LAUE (GARD) .

cubes. La plus forte production de douze heures a été de 928 mètres cubes, correspondant à 489 bennes, et à mio profondeur de 55m,10. Le travail moyen par douze heures,

rapporté à la même profondeur de 59"',5o, est ressorti 659mc,3.

TRAVAUX DE SAUVETAGE.

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lonctionné seul pour assécher les parties de la mine, situées au-dessous du niveau de 8o mètres. Il s'est produit en effet alors de nombreux accidents dans les chaudières, dans la

machine et dans les divers attirails qu'on était obligé de surmener, et c'est avec assez de peine qu'on a pu mener le

Ce travail est inférieur à celui du puits Sainte-Hortense, mais il faut tenir compte de ce fait que pendant plus de la moitié du temps les bennes du puits Terrèt n'ont contenu que 15 et 19 hectolitres, tandis que celles du puits SainteHortense contenaient 2 5 hectolitres.

travail à bonne fin.

Le travail a été en outre interrompu quelquefois ou ralenti pour enlever quelques obstacles qui se trouvaient dans l'in-

inclinés à 45 degrés.

Il ressort de l'examen du registre d'épuisement et des observations ci-dessus, que l'effet utile le plus faible a été produit par le puits Saint-Henry, dans lequel l'épuisement a été effectué par des wagons-bennes coulant sur des rails

térieur du puits.

La moyenne de l'épuisement pendant la première période a été, pour l'ensemble des trois puits, de 2.o5o mètres cubes

Nous estimons que dans des conditions égales le travail du puits Terrèt aurait dépassé celui du puits Sainte,Hor-

par douze heures, extraits de la profondeur moyenne de

tense, parce que le guidage permet de manoeuvrer plus l'api,

bennes.

dement. Un registre d'épuisement a été tenu jour par jour pour chaque puits. Nous avons rapporté ci-dessus le travail à la profondeur moyenne de 5e,5o pour chaque puits. Pour les puits Sainte-Hortense et Saint-Henry, la profon-

Ce résultat doit être considéré comme très-satisfaisant; il est très-utile à noter comme indication de rendement pratique des machines et des bennes dans tous les cas sem-

deur la plus voisine 'figurant 5.tir le registre de l'épuisement est 58m,61, pour laquelle le travail a Ôté comme suit

et réparations comprises ; mais il ne faut pas oublier que l'on a cherché avant tout, dans le premier mois, à marcher

Ste-Hortense. 820 mèt. cubes. Écart de la moyenne (809°1 St-Henry.

.

.

622

id.

id.

(6 20"1... +

Pour le puits Torrt, la çote la plus rapprochée est 59m,A6, pour laquelle le cube extrait était do 855 mètres cubes, dg, riant, avec la moyenne (659me,5), un écart de -I- 194.',7. L'écart est très-faible pour les puits Sainte-Hortense e

Saint-Henry, mais il est très-considérable pour le puits Terrèt ; cela tient l'irrégularité du travail dans ço dernier. puits, irrégularité duo à certains embarras peu graves dans la première période de l'imiSement , mais qui sont deveniP très-sérieux dans la dernière période, lereque .ÇQ puits a

59m,5o

,

par trois machines de 5o chevaux et avec des

blables.

Le mètre cube d'eau épuisé est revenu à or,57, fournitures

le plus rapidement possible, et que la compagnie, si prompte et si généreuse dans les secours pécuniaires qu'elle a assurés aux familles des victimes, ne s'est jamais préoccupée de la dépense des travaux, tant qu'il y a eu des hommes à sauver ou des victimes à retirer des profondeurs de la mine.