Annales des Mines (1863, série 6, volume 4)
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ÉTUDES SUR L'ACIER.
ÉTUDES SUR L'ACIER.
vertisseur. Cet appareil a été amené à la position horizontale pour recevoir la charge ; la fonte introduite, on a donné le vent, puis relevé l'appareil et l'opération a commencé. Elle a été prolongée pendant 22 minutes jusqu'à ce que la fonte
ait été convertie en fer suraffiné. Alors l'appareil ramené à la position horizontale et le vent étant supprimé, on a ajouté à ce métal liquide, dans le convertisseur même, 7 1/5 p. oo de fonte de Siegen à l'état liquide. Le mélange obtenu, on a renversé le convertisseur de manière à faire couler son contenu dans la grande poche de distribution, approchée à cet effet. Le procès-verbal d'une opération déterminée aurait pour inconvénient, s'il était présenté isolément en dehors d'une série dont la description complète et détaillée conduirait trop loin, d'exposer le lecteur à confondre les phénomènes accidentels de l'opération avec les phénomènes généraux qui
se retrouvent dans presque toutes les opérations et permettent d'apprécier les réactions fondamentales. Je crois donc devoir donner ici, en conservant les données exposées
de l'opération (a) , le type d'allure qu'on serait conduit à établir d'après la moyenne d'un certain nombre d'opérations
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sortir immédiatement par la gueule du convertisseur de nombreuses étincelles d'une espèce particulière qui sont en-
traînées sous la hotte par le courant violent qui traverse l'appareil. Ces étincelles filent et éclatent comme des fusées soit à l'extrémité, soit dans le parcours de leur trajectoire; elles sont dues à des parcelles combustibles portées à une
haute température et entraînées dans un courant encore oxydant. La cheminée ne montre pas de fumée. Le bruit produit dans le convertisseur est un clapottement sec, indiquant que la fonte soulevée retombe sur elle-même; ce bruit finit par arriver à une sorte de battement régulier de plus en plus sourd.
La fonte, pendant cette période, devient plus liquide et plus chaude. La combustion qui donne lieu à l'élévation de température ne se manifeste par aucune flamme. 2' période. - Les étincelles diminuent, sont masquées et remplacées par la flamme. Sers G ou 7 minutes, une flamme rougeâtre, courte et peu éclairante commence à se montrer ; vers 8 minutes, elle est définitivement fixée et formée, en devenant jaunâtre et plus
éclairante. D'abord assez courte (2 à 5 décimètres), elle
régulières faites sur le traitement de fontes de même nature. Je suis ainsi conduit à distinguer dans la durée de se' quatre périodes distinctes
grandit progressivement jusque vers le milieu de la période
" période. - Durée de 7 à 8 minutes : production des
seur, un dard obscur, tout à fait analogue à celui de la flamme d'une bougie, qui reste perceptible pendant une
étincelles jusqu'à l'arrivée de la flamme. e période.- Durée 8 minutes, augmentation de la flamme, formation du dard.
50 période. - Durée 2 minutes, détonations, éruptions, projections.
4e période. - Durée de 5 à It minutes, accélération de la flamme, augmentation du pouvoir lumineux jusqu'à la chute de la flamme.
ire période. - L'arrivée de l'air dans la fonte liquide
fait
où elle atteint environ i mètre de longueur. Arrivée à ce développement, elle est plus blanche et plus lumineuse. Il se forme alors dans la flamme, et à la gueule du convertis-
partie de la période suivante.
Le bruit dans le convertisseur en devient moins sec, les battements, de moins en moins perceptibles, sont remplacés par un bourdonnement qui semble produit par la formation et le dégagement continu de nombreuses bulles de gaz. La cheminée n'indique pas de fumée sensible. La pression sur les tuyères diminue, et la machine, si elle reçoit toujours la même quantité de force, tend à s'accélérer.