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ÉTUDES SUR L'ACIER.

ÉTUDES SUR L'ACIER.

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d'acier. Il ne devient donc susceptible d'applications utiles que pour les emplois dans lesquels on n'aurait pas besoin de faire appel à la trempe et à la conservation de propriétés aciéreuses. Ce métal, que certains fabricants de Sheffield

acceptable dans l'industrie, malgré l'instabilité et l'insullisauce de ses qualités comme acier, à cause de son faible prix de revient, parce qu'il peut être offert dans des conditions de prix qui permettent de l'utiliser avantageusement avec ses qualités secondaires,

refusent avec raison d'accepter comme acier, mais avec lequel ils ont une tendance à confondre tous les produits

gen, qui sert à l'addition, la propriété de convertir tout

très-rapidement, par les retours au feu, ses apparences

de l'appareil Bessemer, sans les distinguer suffisamment par l'origine des minerais, me paraît en effet devoir être consi-

déré comme un produit industriel nouveau auquel je pro-

poserai de laisser, provisoirement au moins, le nom de métal Bessemer. Cette distinction peut sembler délicate, mais je crois in-

dispensable de l'établir au point de vue des applications à entreprendre dans l'intérêt même de la nouvelle méthode. Elle va d'ailleurs être rendue plus sensible par les considérations suivantes On sait que tous les fers peuvent se cémenter et prendre par la cémentation l'aspect de l'acier plus ou moins parfait. Les fers non aciéreux cémentés, puis refondus, me paraissent donner un produit analogue au métal Bessemer, qu'on obtiendrait en traitant à l'appareil les fontes qui ont produit ces fers. On peut encore obtenir mi autre produit comparable, en fondant au creuset du fer non aciéreux avec un mélange de fonte de Siegen ; mais les frais toujours

élevés de la fusion au petit creuset donnent à ces deux métaux un prix très-élevé 'qui, en présence de leur peu de

qualité, s'était toujours opposé, jusqu'à présent, à leur emploi industriel. Du reste, ce dernier moyen de préparer l'acier, par simple

fusion avec mélange de fonte, même des fers aciéreux , n'est pas estimé; on ne l'emploie que pour des produits inférieurs ou spéciaux auxquels on donne, en Angleterre, le nom de métal homogène. Le produit que j'appelle métal Bessemer, devient donc

On ne peut attribuer à l'emploi de la tonte de Sie-

en acier et en véritable acier dix fois son poids de fer brûlé

obtenu au procédé Bessemer avec des fontes provenant de minerais non aciéreux. Cela est plus impossible que de convertir en acier le fer, obtenu de ces minerais par les méthodes ordinaires, en le fondant au creuset avec de la fonte de Siegen. Ce dernier essai, facile à réaliser avec les différents fers, lèvera tous les doutes sur la qualité de ces produits analogues à ce que j'appelle métal Bessemer. La faculté aciéreuse n'a encore été donnée par aucune addition connue aux fers considérés par l'usage comme non aciéreux. La pratique industrielle ne montre aucun fait de ce genre comme servant de base à la production régulière d'une usine. Les méthodes d'élaboration pour acier (et rien ne porte considérer le proCédé Bessemer autrement que comme une méthode, pour laquelle j'ai indiqué la limite de l'affinage possible) ne sont que des moyens de retirer des minerais ce qu'ils contiennent, en communiquant au métal qu'on en extrait les propriétés spéciales qu'ils lui permettent de recevoir. Pratiquement il est donc impossible de voir autre chose dans une méthode ; et si l'on peut espérer un jour des progrès de la chimie auxquels on ne saurait assigner de limites à priori, la conversion des fontes ou fers non aciéreux en véritables aciers, capables d'être acceptés comme tels par l'usage industriel, il ne faut pas se dissimuler que

la métallurgie pratique y verra une transformation que les faits connus jusqu'à ce jour portent à considérer encore comme bien peu probable; car l'influence prédominante