Annales des Mines (1863, série 6, volume 4)
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ÉTUDES SUR L'ACIER.
situe une des difficultés contre lesquelles on a à lutter dans la pratique des fonderies. Les cavités laissées par les gaz dans l'intérieur des lingots
ÉTUDES SUR L'ACTES.
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eu un contact possible avec l'air atmosphérique, plus le
Mais il n'y a pas lieu de considérer la présence du corps gras ou du noir de fumée comme cause unique et même principale du dégagement dee, gaz à l'état d'oxyde de carbone, rendu reconnaissable par sa flamme caractéristique; car le dégagement des gaz produit les mêmes phénomènes de flamme et lorsque l'on coule en sable, et lorsque l'on coule sur sable à découvert, alors que l'on est assuré qu'il n'existe pas au contact du métal de matières charbonneuses pouvant donner lieu à une production notable d'oxyde de
ressoudage est également devenu difficile; il est tout à fait impossible, si ce contact a eu lieu à la température du rouge,
carbone en présence d'un jet de gaz plus oxydé. Je rappelle encore que, dès que l'on transvase un liquide,
sont d'autant plus difficiles à ressouder et constituent un obstacle d'autant plus grand à l'étirage que ces gaz sortent d'acier plus doux, de fer ou de fers brûlés. Plus l'on s'éloigne du métal visiblement carburé, plus la difficulté est grande,
plus la soudabilité est attaquée dans les cavités. Je dois ajouter aussi que plus les parties remontées ou percées ont
Examen de la nature des gaz.
Dans la plupart des cas, lorsqu'on manipule des aciers, dès que les lingots ont été coulés et les lingotières bouchées, on voit apparaître, soit par les fentes de la lingo-
tière, soit par les parties mal jointes du fond et de la surface, des jets de gaz qui brûlent avec la flamme bleue caractéristique de l'oxyde de carbone. Il y a un premier indice positif qui porte à penser que les gaz dégagés par l'acier se composent en majeure partie .d'oxyde de carbone ; toutefois il est bon d'isoler ce caractère de toutes les causes secondaires qui peuvent paraître le rendre incertain par suite des conditions dans lesquelles on opère dans les ateliers. Les lingotières en fonte que l'on emploie ordinairement pour recevoir l'acier fondu sont fumées ou simplement graissées intérieuremerit avec de l'huile. On obtient le fumage en plaçant les lingotières au-dessus de la résine en combustion, et en les y laissant jusqu'à ce que leur intérieur soit enduit d'une couche de noir de fumée. Le but que l'on se propose, par l'emploi de cette précaution, est d'éviter l'adhérence entre l'acier et les parois du moule en fonte.
il y a toujours formation d'une veine liquide qui peut entraîner en certaine quantité les gaz remplissant le milieu dans lequel on opère. Toutefois, si l'entraînement est assez sensible quand il s'agit de l'eau, on ne peut admettre qu'il puisse être à beaucoup près aussi marqué pour les liquides tels que le fer ou l'acier fondu. Les phénomènes de dégagement que j'ai signalés se reproduisent toujours malgré des différences de hauteur de coulée et les conditions essentielles de vitesse et de grosseur du jet qui pourraient influer sur la masse du gaz entraîné. En constatant que l'entraînement est
insuffisant pour rendre compte de la quantité des gaz qui sont dégagés, il y a lieu d'établir toutefois qu'il ne doit pas être absolument nul et que les éléments de l'air atmosphérique sont exposés à se trouver entraînés par la veine et par suite à être introduits dans les masses fondues en petite quantité.
Les silicates de fer, surtout les silicates basiques, possèdent la propriété de contenir des gaz et celle de les dégager en partie au moment de leur solidification, qui est celui de leur formation 'définitive à l'état chimique auquel nous les retrouvons. Il paraît possible qu'une portion des silicates, très-petite à la vérité, soit entraînée dans la masse métallique : cette quantité est trop minime pour expliquer les phénomènes du dégagement que j'étudie. Cela est d'aillem%s