Annales des Mines (1863, série 6, volume 4)
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DE VIALAS (LOZÈRE)
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FILONS DE GALÈNE ARGENTIFÈRE
e suivre à une certaine distance dans les ravins de l'an-
sauce et des gangues ferrugineuses d'un aspect favorable. Je vais maintenant présenter quelques détails sur les veines exploitées et sur celles dont l'exploration doit être faite dans un avenir très-rapproché. Je considère ces veines dans l'ordre clans lequel elles se présentent en allant du nord vers le sud.
Veines Arnal. - Les premières veines au nord,
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nom-
mées les veines Arnal, ne sont connues que par leurs affleu-
rements dans le ravin de la Picadière, sur la montagne du Bosviel et dans le ravin des Chauffés, à l'est du Bosviel. Dans cette partie de la concession, les affleurements contiennent quelques mouches de minerai. Du côté de la Picadière, les veines présentent une puissance de cim,05 à om,o5, avec du
quartz et un peu de galène riche en argent; d'après leur position, les veines doivent passer près de la maison Arnal, sur la rive gauche du ruisseau; on les retrouve à l'est dans
les rochers qui forment les escarpements de la montagne sur la rive droite du torrent de l'usine ; de ce côté on ne voit que des fentes non remplies. Ces caractères paraissent assez favorables pour qu'on explore les veines à trois ni-
veaux, à la surface, par le premier étage et par la galerie du Martinet ; ces travaux n'ont pas encore atteint le filon cherché.
Veines du point O. - A une petite distance au nord de l'entrée du vieux percement on a trouvé l'affleurement très-bien minéralisé d'une veine h. 5, en un point trèsremarquable par le nombre des filons et de failles de systèmes différents, qui s'y coupent sur une longueur de quelques mètres à peine. La veine doit avoir été rencontrée par le percement du Colombert , mais elle n'est pas indiquée sur les anciens plans, et les parois de la galerie sont maintenant couvertes de boue ; il faudrait élargir le percement, afin de mettre le rocher à nu sur l'une des parois, pour vérifier les caractères présentés en ce point par la veine h. 5. A l'ouest, on voit à la surface un affleurement bien marqué, dans la position que doit occuper cette veine, et on peu
cienne Picadière. De ce côté, le filon paraît avoir une puissance de om,2 5 à om,55 ; il contient à l'affleurement du quartz
carié, un peu ferrugineux et zincifère, tandis que sur la montagne du Colombert On ne voit, pour représenter la veine, que des cassures bien nettes et dirigées h. 5, mais sans aucune épaisseur.
A l'est du point 0, les débris de schistes qui recouvrent la montagne empêchent de suivre l'affleurement, mais on a fait quelques travaux souterrains dont un seul, jusqu'à présent, a donné des résultats favorables. Ils ont été faits au niveau du percement 0 et au deuxième étage par la galerie dans le Bosviel. Au niveau supérieur, on a poussé une traverse vers le nord, à une petite distance de l'entrée des anciens travaux; elle a coupé, à la position que devait occuper le filon d'après l'affleurement, trois veinules dirigées h. 5, plongeant au nord, distantes l'une de l'autre de mètre environ, d'une épaisseur inférieure à om, o 1, et contenant un
peu de galène. L'une d'elles est riche en argent; le minerai a rendu à l'essai du plomb contenant 700 grammes d'argent aux ioo kil., tandis que pour les deux autres la galène est à peine argentifère, o gramm'es aux ioo kil. de plomb. Ces veinules, explorées en direction, n'ont pas présenté de continuité, et leur exploration a été promptement abandonnée.
Au niveau du deuxième étage, on a recherché ces veines
par une traverse vers le sud, et on les a coupées dans la position indiquée par les affleurements ; elles sont un peu plus puissantes qu'au niveau supérieur, et contiennent un peu plus de minerai , dont la teneur dépasse 5 oo grammes d'argent aux ioo kil, de plomb. Ce filon est donc remarquable par sa continuité, par la richesse de l'affleurement au point où il a été d'abord ob-
servé, et cependant il est à peine exploitable, au moins dans tout le quartier oriental de la mine ; il sert d'exemple