Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1863, série 6, volume 4)

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FILONS DE GALÈNE ARGENTIFÈRE

vers l'est, et une veine du système h. 4, plongeant au sud. Le premier croiseur contient du sulfate de baryte, mais il ne paraît pas renfermer de minerai. A partir de ce point (et cette observation s'applique aux travaux qui ont été faits à tous les étages) la veine exploitée près du puits Solberge n'a pas été explorée, elle doit passer bien au nord de la galerie Solberge, et des exploitatauons plus ou moins régulières qui, dans ce quartier, ont été poussées depuis le premier étage jusqu'au jour. 8° Le croiseur h. 4, rempli de quartz, de schistes broyés et de pyrites, contenant seulement par places un peu de sulfate de baryte et de quartz métallifère. 9' Le troisième croiseur, parallèle au Bosviel; au croisement de l'h. fi et de l'h. 5 on distingue une veine barytique h. 6, qui paraît être complètement dépourvue de minerai. Le troisième croiseur contient du sulfate de baryte, mais il est à peu près stérile, tandis qu'aux niveaux supérieurs il a présenté une grande richesse en minerai : on y a travaillé encore tout récemment près de la surface, au-dessus de l'entrée du point 0; 100 Un filon barytique h. 6, divisé en deux veines, dans lesquelles on n'observe du minerai que dans un brouillage, lequel doit répondre au deuxième croiseur , du système h. i. En exploitant la partie métallifère des deux veines h. 1, et h. 6, et les veinules de galène disséminées dans

les brisures des schistes, on a été amené à reconnaître l'existence d'une autre veine barytique, à quelques mètres au nord de la galerie. Elle n'a pas présenté de minerai, et n'a été suivie que sur une très-faible longueur ; il est impossible de dire maintenant si elle appartient au système h. 6 à, 7, ou bien au système beaucoup plus moderne des croiseurs h. 6. il' Un petit lambeau d'un croiseur h. 4, qui paraît avoir été presque stérile, et même dépourvu de baryte. 12° Un second croiseur h. 9, en même temps quartzeux

DE VIALAS (LOZÈRE).

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et barytique, ne contenant que des veinules irrégulières de quartz métallifère. 13° Une veine quartzeuse et barytique, dont la direction est un peu variable, et généralement comprise entre h. 6 et h. 7. Cette veine a été exploitée aux niveaux supérieurs, et a contenu de très-belles colonnes de minerai quartzeux, riche en argent. Entre le premier et le deuxième étage, elle est presque stérile; son remplissage est principalement barytique ; les veinules du quartz minéralisé qu'elles ren-

ferment sont très-irrégulières et de peu d'étendue. Dans les explications que je viens de présenter, j'ai laissé de côté les failles nord-sud, et les dérangements dont l'importance m'a paru très-faible, et qui n'ont eu aucune influence sur la direction des travaux. Je citerai encore deux exemples des croisements du filon des Anciens par le Bosviel et par le premier croiseur du système h. 9 : je les ai observés en 1856, aux niveaux supérieurs, au moment où l'exploitation des kasths Solberge allait être abandonnée ; la veine du filon des Anciens, qui était alors suivie dans les travaux, était exclusivement barytique.

Pl. X, représente le croisement par le Bosviel. La fig. La veine h. 6 à 7 du filon des Anciens, puissante de om,55 om,6o, est arrêtée très-nettement par la branche du mur

du .Bosviel ; mais la baryte passe sans être coupée, et en suivant une Courbe d'assez grand rayon dans l'angle obtus. Elle s'étend ensuite vers le nord dans le croiseur, en formant contre la paroi du mur une veinule très-continue, dont la puissance est de om,15 à orn,25 : on suit ainsi la baryte

jusqu'à plus de 45 mètres au nord du croisement.

Le

Bosviel n'est pas minéralisé : son remplissage est, comme à l'affleurement, du quartz carié, un peu ferrugineux ; le toit présente des salbandes d'argile noire, qui se détachent par plaques épaisses de om,io à om, 5. J'ai tracé dans la fig. 3, le croisement de la même veine