Annales des Mines (1863, série 6, volume 4)
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ALIMENTATION DES MACHINES LOCOMOTIVES.
ALIMENTATION DES MACHINES LOCOMOTIVES.
chine élévatoire; mais si l'eau des puits environnants est
vière au moyen de conduites plongeant directement dans
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très-chargée, faudra-t-il s'en contenter, au lieu d'aller chercher, par des conduites longues et coûteuses, l'eau d'une rivière ou d'une source plus ou moins éloignées de la station? Le problème précédent s'est fréquemment présenté devant les ingénieurs du matériel et de la traction de la compagnie de l'Est, et nous pensons qu'il ne sera pas sans intérêt de voir comment il a été résolu clans quelques cas.
son lit.
C'est ce qu'on a fait : à Épernay et Dormans, la rivière était très-voisine ; il a suffi de poser une conduite d'aspira-
tion longue de 18o mètres. Mais à Château-Thierry, à la Ferté-sous-Jouarre, la rivière était trop loin ; il a fallu déplacer la machine pour pouvoir aspirer ; on l'a placée au point où la rivière se rapproche le plus de la ligne, dans le voisinage de la station. Voici les principaux chiffres se rapportant à ces deux installations nouvelles
IL Dans la vallée de la Marne, aux prises d'eau de la Ferté-sous -Jouarre, Château-Thierry, Dormans, Épernay, on s'était contenté primitivement de creuser des puits à côté des réservoirs ; mais on s'aperçut que les machines faisant
le service dans le parcours de Paris à Épernay s'incrustaient beaucoup ; et en effet, l'eau de ces puits, analysée à l'hydrotimètre, donna les résultats suivants degrés.
La Ferté-sous-Jouarre. Château-Thierry Dormans Épernay.
73 58 115
.
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Or la Marne, qui côtoie la ligne à peu: de distance, dans etite cette région, marque seulement 18 à 200.
kIl était, dès lors, évident que, malgré la proximité, les puits ne donnaient pas l'eau de la Marne ; la filtration à travers le terrain chargeait leurs eaux de matières diverses
solubles (C). Le remède à cette fâcheuse situation était d'abandonner les puits et d'aller chercher l'eau de la ri(C) La carte hydrologique de la ville de Paris, faite par M. Delesse, ingénieur des mines, montre bien que les puits au bord de la Seine sont alimentés par des nappes souterraines descendant des coteaux voisins. Elle montre aussi que la qualité de l'eau des puits varie beaucoup dans des endroits très-voisins et qu'elle est surtout influencée par la nature du terrain.
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Hauteur d'aspiration. Longueur d'aspiration. . . . Longueur de refoulement. . Hauteur de refoulement.. . Force de la machine. Volume d'eau élevé à l'heure Nota.
Château-Thierry,
La Ferté.
5-,60 2/t5-,00
6',50 i69m,00
820',00
781,0o
iS,io
16',3o
6chavx.
6chevx.
1ome,0.0
ie`,00
Les hauteurs d'aspiration sont prises à l'étiage.
La dépense causée par la substitution de la nouvelle prise d'eau à l'ancienne a été environ de 15.000 francs à ChâteauThierry et 16. oo o francs à la Ferté. Il faut apporter les plus grandes précautions dans la pose de l'extrémité du tuyau aspirateur, afin d'avoir sûrement
l'eau de la rivière, pure et entièrement privée de sources ayant filtré à travers le terrain. On comprendra combien la question est délicate en voyant
ce qui s'est passé à Meaux. En 186o, l'analyse de deux échantillons pris en même temps, l'un au boyau de distribution dans la gare, l'autre directement dans la Marne, donna le résultat suivant Eau du réservoir Eau de la Marne.
degrés.
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i8
De plus, l'analyse qualitative montra qu'il y avait une quantité notable de sulfate de chaux dans le premier échanTOME IV, i863.
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