Annales des Mines (1863, série 6, volume 4)
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LAMPE ÉLECTRIQUE,
APPLICATION AU TIRAGE A LA POUDRE.
naturelles de l'Ardèche, dans les séances du 9 janvier et
de 9 millimètres de diamètre et d'une hélice induite en de cuivre très-mince (n° 16 du commerce) d'une longueur de plusieurs kilomètres, noyées toutes deux dans une enveloppe isolante et enroulées sur un noyau cylindrique commun; d'un faisceau de fils de fer doux placé dans l'axe de la bobine ; d'un interrupteur ou marteau oscillant mis en mouvement par le courant principal, enfin d'un conden-
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7 août 1862. Elle a été soumise à l'examen de l'Académie des sciences le 8 septembre (*). Enfin, montée et complètement disposée pour l'usage pra-
tique de la mine, elle a été essayée par M. Dumas et par nous dans les houillères de Bessèges , de Lalle, de Rochebelle et de la Grand-Combe les 18, 19 et 21 octobre. L'appareil se compose de trois parties essentielles : e Un élément de pile, type Bunsen modifié 2° Une bobine de Rhumkorlf ; a' Un tube fluorescent de Geissler.
10 Élément de pile. - Il se compose d'un vase cylindrique en zinc recouvert extérieurement d'une enveloppe isolante en caoutchouc, d'un vase poreux et d'un charbon creux cylindrique. Le zinc a environ 2 o centimètres de hau-
teur et i o centimètres de diamètre intérieur ; les liquides occupent une hauteur de 15 centimètres. La pile se garnit avec de l'eau et de l'acide sulfurique, en jetant de plus élans
le vase poreux du bichromate de potasse. Si le zinc est bien amalgamé et le dosage fait en proportions convenables,
l'appareil fonctionne pendant douze heures. A l'extérieur il se forme du sulfate de zinc et dans le vase poreux de l'alun de chrôme. 2 (Cr0') KO
650 + 24110 =- 2S03K0 2CrO3 4S03 /11-10 SCOKO ± 241-101 + 2S03K0 ± 50.
[Cr, O'. 5S0'
Le pôle positif est au charbon et le pôle négatif au zinc. 2.° Bobine de Rhunikorlf. - Renvoyant pour la description de la bobine à tous les traités spéciaux publiés dans ces dernières années, nous rappellerons seulement que cet appareil se compose d'une hélice inductrice en fil de cuivre
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sateur. M. Rhumkorff forme ce condensateur, dont l'idée première
est due à M. Fizeau, de deux feuilles de papier d'étain collées des deux côtés d'une bande de taffetas gommé et repliées entre deux autres bandes du même taffetas, Il le place dans l'intérieur de la planche servant de support à la bobine, et met les armures en communication avec le courant inducteur.
Les physiciens ne sont pas d'accord sur la théorie du condensateur, mais son effet pratique est parfaitement constaté : l'étincelle de l'interrupteur diminue d'intensité et le courant induit prend une plus grande extension (*). Lorsqu'on fait passer le courant voltaïque dans le fil inducteur, il se produit aux pôles du courant induit des phénomènes divers, suivant que les pôles de ce courant sont réunis ou séparés par des milieux isolants ou conducteurs.
Voici l'un des plus saillants et qui reçoit son application dans la lampe électrique
Lorsque le circuit induit est interrompu et que les deux pôles demeurent séparés, le courant induit direct est le seul qui se manifeste. L'hélice induite peut alors être parcourue par un courant à effet continu, de sens invariable, présentant des pôles aussi bien définis que ceux d'une pile voltaïque, et permettant de (*) Du illoncel. Notice sur la machine d'induction, h° édition,
(*) Comptes rendus, tome LV, page 459.
page 10.
TomE IV, :865.
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