Annales des Mines (1863, série 6, volume 4)
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APPLICATION AU TIRAGE A LA POUDRE.
LAMPE ÉLECTRIQUE,
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qu'on fait passer le courant d'induction dans un tube de Geissler dont une moitié est en verre anglais à base de plomb et l'autre en verre allemand à base de potasse. La première moitié donne une fluorescence verte et la seconde une fluorescence bleue ().
sous l'action du courant, donneraient lieu à des dépôts dans l'intérieur du tube. Les expériences ont été faites dans les mines d'Alais avec le tube n° 1 (fig. 1, Pl. XIII). Dans les modèles représentés fig. 1, 2, 5, les parties enroulées en hélice ou disposées en
Les effets lumineux obtenus dans les tubes de Geissler, par le courant induit de la bobine Rhumkorff, ont été étudiés, ces derniers temps, par les physiciens et appliqués à diverses recherches scientifiques, notamment à l'analyse spectrale des gaz et des vapeurs par MM. Plucker et Hittorf. Mais l'idée d'utiliser la fluorescence des tubes pour établir un appareil d'éclairage portatif destiné aux mineurs, et la réalisation pratique de cette idée qui présentait des difficultés appartiennent en propre à MM. Dumas et Benoît. La bobine et les éléments de pile étant nécessairement très-limités en volume et en poids lorsqu'il s'agit d'un appareil portatif pour la mine, c'est la nature et la pression des gaz emprisonnés, le dosage de la pile, la forme et la composition chimique du tube en verre qu'il faudra faire varier et combiner ensemble pour obtenir le plus grand effet utile sous le triple rapport de l'intensité, de la régularité et de la
appendice ont un diamètre extérieur de 2 à 5 millimètres et un diamètre intérieur de i millimètre environ. Il y a encore probablement beaucoup de recherches à faire pour arriver au meilleur modèle de tube ; les détenteurs des appareils pourront profiter de tous les perfectionnements ultérieurs, en substituant les nouveaux tubes aux
durée. Les dispositions indiquées ci-dessous sont celles qui jusqu'ici ont donné les meilleurs résultats avec la bobine petit modèle, et l'élément de pile à bichromate dont nous avons parlé. Les tubes renferment, emprisonnés sous une pression. de 8 à 11 centimètres de mercure, d'après MM. Pumas et Benoît, des vapeurs métalliques (mercure, perchlorure de zinc, etc.), et certains gaz tels que l'azote, l'acide carbonique, l'hydrogène, etc. On évitera d'employer ceux qui, (') Du Moncel. Notice sur la bobine de Rhuntliorg, h' édition, page 525.
anciens.
Dispositions de la lampe électrique. -Voici de quelle manière la lampe électrique est établie. La pile et la bobine parfaitement isolées, sont assujetties d'une manière invariable dans les deux compartiments d'une espèce de giberne en cuir ou en caoutchouc durci, qui se
porte suspendue en bandoulière, par une forte courroie, comme un sac de chasse. Un couvercle en bois avec garniture en caoutchouc couvre cette giberne, le joint est rigoureusement imperméable.
Le tube de Geissler est pris dans une enveloppe cylindrique de cristal ; deux armatures en cuivre reliées par quatre tringles et recouvertes de caoutchouc maintiennent et protègent cette enveloppe. Le -tube rappelle ainsi par sa forme la lampe de sûreté ordinaire.
La communication avec l'hélice induite est établie par deux rhéophores bien isolés, d'une longueur suffisante. Le tube peut se fixer par un support et des brides contre la face
antérieure de la giberne, de manière à éclairer la marche du mineur en lui laissant les bras libres; il peut aussi être porté à la main, placé dans toutes les positions et éloigné du sac de toute la longueur des rhéophores. Le poids total