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INFECTION DE L'ATMOSPHÈRE GÉNÉRALE.

on retirait de la cuve moins de soufre utilisable qu'on n'en. empruntait aux chambres. En outre la marche était irrégulière et nuisait au dégagement des cuves à chlorure. Pour ces diverses raisons, on a abandonné le procédé, et l'on se contente aujourd'hui de lâcher l'hydrogène sulfuré à la che-

minée, d'où il infecte le château de M. Bell lui-même, à deux kilomètre. Ainsi, jusqu'à présent du moins, la méthode la plus simple a le mieux réussi.

Cet acide se dégage, associé à divers Acide arsénieux. produits, dans le grillage d'un grand nombre de minerais; mais nulle part il ne mérite considération comme dans les fabriques qui ont précisément pour objet de le procurer. Le seul moyen employé jusqu'ici consiste à accroître le développement des tuyaux horizontaux dans lesquels il doit se déposer. Dans l'usine de M. Jennings, à Swansea, le corridor qui réunit les fours à la cheminée n'a pas moins de Go mè-

tres de long. Grâce à cette disposition et à la modération. du tirage, l'arsenic perdu paraît être en assez faible proportion. Des dégagements importants se produisent dans la préparation de l'arséniate de soude par la méthode ordinaire (en faisant. fondre l'acide arsénieux avec du nitrate de soude et de la soude caustique). M. Iliggin, à Manchester, a assaini cette branche d'industrie en dissolvant d'abord l'acide ar-

sénieux dans la soude caustique, et ajoutant ensuite du nitrate de soude au mélange, qu'on calcine au four à réverbère. Les gaz qui se rendent à la cheminée contiennent de l'ammoniaque et des vapeurs nitreuses, mais sont exemptes d'arsenic. Gaz de l'éclairage. L'assainissement comprend la purification du gaz livré à la consommation et la destruction des mauvaises odeurs qui se répandent au moment du nettoyage des appareils.

GAZ DE L'ÉCLAIRAGE.

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Les procédés purificatoires diffèrent peu de ceux qu'on suit en France. Dans ces derniers temps seulement on a essayé quelques réactifs nouveaux. L'un de ceux qui paraissent donner les meilleurs résultats est une solution de litharge dans la soude caustique. On en imbibe de la sciure de bois, avec laquelle on enlève les dernières traces d'hydrogène sulfuré. Cette poudre, après avoir servi, reprend en quelques heures, par l'exposition à l'air, sa couleur et ses propriétés primitives, et peut ainsi fournir une campagne de huit à dix mois. A Litdeborough, petite ville près de Manchester, où cette substance est employée par M. Newall, d'après les indications du docteur Angus Smith, le gaz traverse, indépendamment des réfrigérants et du condensateur, 1.° un mélange de sulfate de fer et de carbonate de soude ; 20 de la chaux ; 3° neuf. couches successives, de I centimètres chacune, de sciure de bois préparée comme il vient d'être dit. L'épuration nous a paru complète quoique la dernière caisse eût déjà livré passage, depuis la revivification précédente, à près de 20.000 mètres cubes de gaz par mètre quarré. Relativement au nettoyage des appareils, le procédé le plus intéressant que nous ayons vu est celui de City gaz works C° à Londres. Cette usine dont la production journalière dépasse pendant l'hiver 100.000 mètres cubes de gaz, a dû user de beaucoup de précautions pour se faire tolérer à Blackfriars Bridge, un des quartiers les plus populeux de la Cité. Par des considérations étrangères à l'assainissement, on a été conduit à faire circuler le gaz dans es appareils à l'aide d'une pompe aspirante et foulante, mue par la vapeur. L'habile directeur, M. Man, a imaginé, depuis quelques années, de tirer parti de cette circonstance pour désinfecter les épurateurs, lesquels,- dans l'espèce, consistent en deux grands cylindres (on en construit trois

autres) garnis de coke arrosé d'eau, et en cinq larges caisses remplies de chaux et d'oxyde de fer. Quand on veut