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SÉPULTURES.

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INFECTION DE L'ATMOSPHÈRE GÉNÉRALE.

le plus souvent gouvernés par une tringle à portée du chauffeur. On objecte que l'air ne séjourne pas assez long-

temps et ne produit qu'une partie de son effet. C'est ce dernier mode que réalise, au fond, le feu retourné de M. Bell à Washington. Le carnau de sortie des gaz est audessus de la porte de chargement ; le cendrier est vaste, et les barreaux du fond, placés transversalement, beaucoup plus espacés que ceux de l'avant. L'air afflue par l'arrière et tout le courant revient vers la porte pour entrer clans la cheminée. Les trous dont cette porte est percée sont donc réellement vers le fond du foyer. Nous passons sous silence une foule de procédés particuliers, comme l'injection de la vapeur d'eau, qui paraissent n'avoir d'autre but que de venir en aide à des appareils mal construits, en facilitant le tirage. En résumé, l'admission d'un air très-divisé à l'avant du foyer, et, quand les circonstances le permettent, l'association de deux foyers qu'on charge alternativement, telles paraissent être, avec la modération du travail et la bonne conduite du feu, les conditions reconnues suffisantes pour obtenir la combustion de la fumée dans tous les appareils à vapeur (*). Sépultures.

Parmi les causes d'insalubrité de l'air des villes, en Angleterre, il en est une qui, à raison de son importance et de sa généralité, mérite d'être mentionnée : nous voulons dire

IL r

(.) La complète solution du problème de la fumivorité exigerait qu'on brûlât aussi la fumée dans les foyers particuliers. On en est encore loin. Signalons toutefois quelques heureuses tentatives. Ainsi, à Londres, dans les casernes et les hôpitaux, on a des appa-

reils où l'air arrive, par derrière ou par côté, au-dessous de la couche de charbon. A Manchester, on trouve dans quelques maisons particulières des cheminées disposées suivant le même pria-. cipe (Pl. if, fig. 8, 9 et Io).

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les sépultures. La pratique de ce pays différant de la nôtre,

à la fois quant à la durée du séjour des corps clans les maisons et quant aux lieux d'inhumation, le question d'assainissement a moins d'intérêt pour la France. Aussi, renverrons-nous les détails à une note spéciale (Note f), nous bornant ici à de rapides indications. La garde des corps atteint parfois chez les classes inférieures une durée de dix jours et au delà. Pour remédier aux inconvénients qui en résultent, on a imaginé, entre autres procédés, de nouveaux cercueils dits Cercueils Sanitaires de la patente Smith (") dont l'usage a pris récemment une certaine extension, ,et qui pourraient avoir quelque utilité dans les autres pays, par exemple pour le cas des maladies contagieuses. Ces appareils en tôle mince galvanisée, sont pourvus sur le couvercle d'un orifice vitré correspondant à la face du mort, et d'un petit tube débouchant à l'intérieur

dans une boîte à jour remplie de charbon et de poudre désinfectante. Les gaz provenant de la décomposition passent à travers la boîte dans laquelle ils se purifient avant de parvenir au dehors. Le cadavre peut être ainsi conservé plusietirs jours, sans qu'on soit privé de voir son visage. Les cimetières qui entourent les églises au sein des villes constituent des foyers de corruption d'autant plus dangereux que l'accumulation des débris humains y dépasse de beaucoup les proportions ordinaires. Afin de prévenir les émanations, on a proposé de doubles cercueils, l'un en bois qui reçoit le cadavre, l'autre en grès dans lequel le premier est renfermé avec interposition d'une couche de charbon de bois ("). On compte que par ce moyen tous les gaz organiques sont absorbés, à l'exemple des résultats obtenus sur des (*) Une compagnie s'est formée (Patent Sanitary Coffin C°) à Londres et à Manchester, avec succursale à Sheffield et autres villes, pour l'exploitation des cercueils perfectionnés. (**)

Ces appareils sont fabriqués par la Patent Sarcophagus

tom pany.