Annales des Mines (1864, série 6, volume 5)
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puis 186. Art. 10'. Chaque abattoir sera pavé avec de l'asphalte ou avec des dalles de pierres, reposant sur du ciment, et sera établi avec une pente convenable et des rigoles dirigées vers une bouche de
Art. i. Chaque vacherie sera pavée avec des dalles ou d'autres matériaux non absorbants, reposant sur un lit de ciment avec une inclinaison convenable de la tête au pied des stalles, de façon à écouler les liquides dans une rigole conduisant, avec une pente de i pouce i/2 au moins sur io pieds (0,0125 par mètre ), à une bouche munie de trappe. Art. s. Chaque vacherie sera pourvue d'un drain convenable muni de trappe pour amener aux égouts les matières liquides ex-
décharge. Art. 2. Il sera efficacement drainé par un drain suffisant commu-
clusivement. Art. 5. Elle sera suffisamment approvisionnée d'eau, et sera en-
niquant directement avec l'égout public. La bouche de décharge, à sa jonction avec le drain, sera pourvue d'une bonne trappe-siphon en poterie de grès ou d'une autre trappe de forme et de construction approuvées, et sera recouvert d'une grille fixe dont les barreaux ne seront pas espacés de plus de 3/8 de pouce centimètre). Art. 3. Il sera pourvu d'une citerne suffisante approvisionnée d'eau, et sera entièrement lavé et nettoyé après que la tuerie sera terminée. Art. 4. 11 sera suffisamment ventilé, et de manière à ne pas in-
tièrement lavée au moins une fois par jour. Art. 4. toutes les parties solides du fumier et les débris seront soigneusement balayés deux fois par jour, pour être gardés à couvert et être emportés de bonne heure chaque matin. Art. 5. Chaque vacherie sera tenue en bon état, et les murs seront blanchis à la chaux au moins 4 fois l'an. Art. 6. Elle offrira un espace suffisant pour chaque vache et sera convenablement éclairée et ventilée. Art. 7. Chaque cour, dans laquelle donne la vacherie, sera bien pavée avec de la pierre ou d'autres matériaux imperméables ; elle sera proprement drainée et lavée au moins une fois parjour.
NOTE
Voici le règlement des abattoirs de la Cité, en vigueur de-
commoder les voisins.
Art. 5. Aucune fosse pour le sang ou pour tout autre objet ne pourra être conservée ou établie en dedans d'un abattoir. Art. 6. La surface intérieure de chaque abattoir, à une hauteur
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de Io pieds (5 mètres), y compris les lieux de fourrière, sera blanchie à la chaux, le 25 mars, et à la Saint-Michel, ou pendant la semaine qui suit chacune de ces dates, et plus souvent si c'est nécessaire. La totalité de la surface intérieure sera blanchie vers le milieu de l'été. Art. 7. Le sang, la graisse, la peau, les excréments et les issues de tous les animaux abattus entre 6 heures du soir et 6 heures du matin de chaque jour seront éloignés de l'abattoir avant 7 heures du matin; et ceux de tous les animaux abattus entre 6 heures du matin et 6 heures du soir seront éloignés de 8 heures du soir à minuit. Art. 8. Chaque abattoir sera pourvu d'un aménagement ou lieu de fourrière suffisant pour le bétail, séparé de l'endroit où les viandes sont entreposées; les animaux n'y seront pas gardés plus de 12 heures avant d'être tués, et les veaux ne seront pas gardés en fourrière ou dans l'abattoir entre 8 heures du soir et 6 heures du matin. Les dispositions suivantes, assez semblables à celles qu'on vient de lire, régissent les vacheries de Whitechapel , depuis la fin de la même année 186o
Les expériences des D" Hofmann et Frankland sont, croyons-nous, celles qui, par la quantité de matières essayées, se rapprochent le plus des conditions de la pratique. Voici le compte rendu donné par les auteurs eux-mêmes « Afin de nous mettre à même d'opérer sur une échelle suffisante, « des bassins en briques, doublés de ciment, et contenant chacun « 7.500 gallons (34 mètres cubes 1/2), furent construits à. Pembou« chure de l'égout King's Scholars Pond. Les eaux étaient élevées « dans ces bassins au moyen d'une pompe à vapeur, et les divers « désinfectants étaient mélangés, soit en les introduisant dans le « jet au fur et à mesure du remplissage, soit en les agitant méca« niquement au sein de la masse liquide. « De plusieurs expériences ainsi conduites, il ressort que chacun « des 3 agents susmentionnés (le perchlorure de fer, le chlorure « de chaux et la chaux ) peut désinfecter immédiatement les « 7.500 gallons, quand on les applique dans les proportions sui« vantes :