Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1864, série 6, volume 5)

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NOTES.

NOTES.

Perchlorure de fer Chlorure de chaux Chaux

1/2 gallon.

NOTE' l.

3 livres (15,454) 1 bushel (8 gallons).

« Il en résulte que s million de gallons (4.543 mètres cubes) « d'eau d'égout exige respectivement; 1.

66 gallons de perchlorure de fer, coûtant . 400 livres de chlorure de chaux. 132 1/2 bushels de chaux.

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8.

d.

1.

(41,55) 2 10 1/2 (53,85) 6 6 (83,30)

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3

Ces messieurs, après avoir trouvé que les liquides ainsi désinfectés entraient en putréfaction après des délais variables, selon la nature de l'agent employé, savoir : 2 jours pour la chaux, Li jours pour le chlorure de chaux et 9 ou io jours pour le perchlorure de fer, ajoutent « il nous reste à porter notre attention particulière sur la néces« sité de décharger les eaux d'égout dans la rivière, aussi privées « que possible de matières en suspension. Nous avons trouvé que « ces matières, une fois séparées des eaux, même désinfectées, « passent rapidement dans les temps chauds à un état de putréfac tion active. Leur enlèvement préviendrait à un haut degré la formation de dépôts insalubres sur les bords de la Tamise, sans

« parler de l'amélioration qui en résulterait clans l'aspect du La tendance putrescive des matières séparées rend « fleuve « leur rapide enlèvement de la plus haute importance, surtout pendant l'été. Car le travail de la fermentation, une fois commencé, « ne peut plus être arrêté que par des masses de désinfectants pra« tiquement impossibles__ Les opérations de cette espèce doivent être conduites aussi loin que possible des districts populeux. » (Rapport au Co'nseil métropolitain des travaux, par MM. Hoftnann et Frankland.)

Ajoutons que le D' Letheby, consulté par la Cité sur la même question, n'hésite pas à se prononcer contre l'efficacité finale de semblables procédés, auxquels il reproche non-seulement le caractère éphémère de la purification, mais encore son impuissance à détruire tous les éléments dangereux ; « Sans doute, dit-il, la des« truction d'odeurs impures comme celle de l'hydrogène sulfuré « peut être de quelque avantage; mais il n'y pas la moindre preuve « que ce soit là les seuls ou même les principaux éléments (l'irisa« lubrité; et il n'y a aucun motif scientifique de croire que leur « destruction soit suffisante pour diminuer la cause ou l'étendue « d'une épidémie. »

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Les égouts tubulaires sont une partie du système tubulaire de circulation continue qui a passionné les esprits en Angleterre, il y a quelques années, et dont plusieurs dispositions fondamentales sont définitivement entrées dans le domaine de la pratique. Ce système, que défendait M. Chadwick au sein du General Board of

Ilealth, et dont M. Ward s'était fait l'organe éloquent dans le

Times, comprend é réseaux distincts de conduites tubulaires ayant respectivement pour objet : i° de récolter les eaux potables par des drains perméables posés sous le sol des plaines environnantes et de les distribuer à domicile ; d'enlever par des drains imperméables

tous les résidus de la ville; 3° de distribuer ces liquides impurs

aux champs cultivés par des canaux souterrains d'irrigation ; Li de drainer ces mêmes champs pour rendre aux cours d'eau les liquides purifiés.

M. \Yard a fait lui -même l'exposition du système dans une séance publique, il y a quelques années. C'est en quelque sorte le programme de la nouvelleÉcole sanitaire : « Pour la recueillir, cette eau pure, nous préférons les sources des rochers primitifs, et, à défaut de celles-ci, nous les imitons en posant des tuyaux de drainage, véritables sources artificielles, pour recueillir les eaux douces des sables et graviers purs. Quand de tels sables nous font défaut, nous prenons l'eau des sources calcaires et la purifions par un procédé chimique que « j'aurai le plaisir de vous exposer demain. « L'eau pure et douce une fois obtenue, nous la conduisons à la ville par un tuyau fermé, et nous la distribuons à chaque maison par un embranchement constamment rempli à haute pression ; de sorte que le consommateur, en tournant le robinet, trouve, « pour ainsi dire, la source elle-même transportée chez lui. Nous éliminons ainsi'les citernes et les réservoirs, éléments de « Stagnation nuisible, selon nous, et qui augmentent inutilement les dépenses du service. « L'enlèvement de l'eau, quand elle a servi et se trouve enrichie des résidus de la population, s'opère par des égouts tubulaires de « section réduite,- qui ne laissent pas séjourner un instant les or« dures, qui ne leur donnent pas le temps d'entrer en décomposiflou, mais qui les charrient hors de la ville, dans un courant d'eau

rapide, au fur et à mesure de leur production. Nous éliminons donc les fosses stagnantes ; nous remplaçons