Annales des Mines (1864, série 6, volume 5)
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SONDAGES EN ALGÉRIE.
SONDAGES EN ALGÉRIE.
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de 8 heures. Les caporaux et les sergents ont toujours été employés comme chefs de poste. Le détachement était commandé par un officier chargé de la discipline, de la solde des ouvriers, de la tenue de la comptabilité et des observations météorologiques.
Le sondage de Sbitéia, situé à 18 kilomètres environ au nord-est du précédent, a été exécuté par M. le maître sondeur Englânder, avec le système Kind, pendant une suspension de travaux du sondage de Chabouniah. Commencé le 27 mars 186o au diamètre initial de om,58, il a été arrêté le 19 mai 186o à la profondeur de 78m,o5; il a rencontré les couches suivantes ...
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mèt.
Sables tenaces jaunittres
1,30
1,30
Marne sableuse
0,55 7,73 3,20
1,85 9,60 12,30 15,30
Marne pure Sable jaune argileux. Marne rougeatre sableuse Marne rouge pure. 8 Marne jaune sableuse 9 to Marne grisât.° avec cailloux roulés 5
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il
Marne bleu verclal,re
0,-o 6,00 9,90 0,70 2,70 3,20 38,Q3
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Cailloux roulés. Marne jaune pure.
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l'assise inférieure du terrain saharien commence à Chabouniah à la profondeur de 48m,5o et se retrouve à Sbitéia à la profondeur de 56m,80. La différence de niveau ",5o est, comme on le voit, assez minime, si l'on observe que la distance en ligne droite entre ces deux points est d'environ 18 kilomètres, et cela donne lieu de penser que les principales couches sahariennes sont généralement
Sondage de Sbitéia.
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21,50 31,40 31,10 36,3o 10,00 73,03
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(a)
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1 (b)
(a) Le terrain saharien, ou pliocène supérieur d'eu I I louce, commence au niveau du sol et s'étend probablement jusqu'il la profondeur d'environ 40 MM.
(b. Le terrain pliocène inférieur marin s'étend de 40 mètres environ jusqu'au fond du trou de sonde.
On a employé 5 ij,5o de 24 heures de travail pour faire
78",o5 d'avancement tubage compris, ce qui donne un avancement moyen de 1-,51 par jour. La couche de marne
bleu verdâtre ou grisâtre avec cailloux roulés formant.
stratifiées parallèlement au relief extérieur du sol, ainsi que nous l'avons indiqué dans nos rapports antérieurs. Le niveau de l'eau dans le trou de sonde de Sbitéia s'est maintenu constamment à 5",8° au-dessous du sol, et l'on n'y a pas observé de variations brusques. L'analyse chimique de l'eau recueillie à diverses époques nous a permis de constater que l'on avait trouvé à Sbitéia des nappes d'eau ascendante semblables à celles rencontrées à Chabouniah. En effet, l'eau recueillie le 8 avril 186o dans le trou de sonde
de Stibéia renfermait 7e,1246 de sels divers par kilogramme. A cette époque, le sondage était parvenu à la profondeur de 15,8o et avait donc rencontré la partie supé-
rieure de la couche de sable jaune argileux n° 6, couche qui est recouverte par 15,65 d'argile. Il est très-probable que l'eau du trou de sonde était due à une nappe ascendante venant de la profondeur de 15",8o ; car l'eau des puits à boire situés dans le voisinage, dont la profondeur est d'environ 4 mètres, contenait à la même époque 15144 de matières salines par kilogramme. La composition est donc essentiellement différente de celle de l'eau du trou de sonde. Cette dernière eau avait, le 8 avril 186o, une composition comparable à celle de l'eau du trou de sonde de Chabouniah recueillie le 7 novembre 1859. Le poids total des sels est à peu près le même : ce sont les proportions respectives des divers sels qui diffèrent, ce qui empêche d'identifier complétement les deux nappes. Du reste, le re-
levé du journal de sondage montre qu'elles viennent de profondeurs essentiellement différentes.