Annales des Mines (1864, série 6, volume 5)
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EXTRAITS DE L'OUVRAGE DE M. ZEUNER
6,5 de vapeur et demandera 15 kilogrammes d'air, de telle D
d'après notre hypothèse même, est Ti. = 2,O, oscilleront
65
entre 2 ,8o8 et 1,986, valeurs extrêmes correspondantes aux sections minima et maxima de l'échappement.
manière que le rapport -É se trouve fixé à D
15
ou
2,30.
D
Remarque. A la valeur numérique de il = 3 correspond
La première hypothèse, qui consiste à compter 6',5 de vapeur par kilogramme de houille est la production effective constatée, par expérience, des machines considérées. La seconde qui compte 15 kilogrammes d'air pour i kilogramme de charbon, suppose que le poids d'air aspiré s'élève à une fois et demie le poids d'air rigoureusement nécessaire à la combustion d'une houille de qualité moyenne; on compte en effet rigoureusement 101,56 d'air par 1 kilogramme de houille. Péclet pour les machines fixes évalue la consommation d'air à 20 kilogrammes, c'est-à-dire au double de la consommation théorique : dans les locomotives où
le chauffage est. plus soigné, il semble naturel de prendre un chiffre moins élevé. La locomotive que nous considérons, et pour laquelle il s'agit de déterminer la valeur moyenne de pL, a 164 tubes de
42 millimètres de diamètre intérieur, c'est-à-dire une section totale F, de 0",22721 - Les dimensions fixes de la cheminée et la section moyenne de l'échappement étant celles déjà données, il s'ensuit les trois valeurs F,
= 2,361,
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SUR L'ÉCHAPPEMENT DES LOCOMOTIVES.
F,
= 9,200,
F,
21,721,
et l'expression précédente donne pour p. la valeur moyenne 3,007 ou en nombres ronds p. = 3. Si l'on suppose que les valeurs de 1./. s'écartent peu de cette moyenne, ou plutôt si. faute d'évaluation certaine, on
attribue à p. la valeur fixe p. = 5 dans la formule générale (6), et, pour la locomotive particulière que nous considérons, il s'ensuit que les valeurs de
D
,
dont la moyenne,
celle de
donnée par l'équation y.
(c.+ G) (1-1-y,)
,
2
1,629, en faisant lx température de la chambre à fumée = 55o degrés. Ces deux valeurs de Il et de y, valeurs moyennes et spé-
ciales au type considéré, seraient sans doute pour d'autres locomotives sensiblement différentes : nous ne possédons pas d'autres résultats d'expériences que ceux déjà cités, et nous serons forcés dans les considérations qui vont suivre d'adopter toujours pour p. la valeur p. = 3. Nos calculs ne s'appliqueront donc à la rigueur qu'au type particulier dont nous avons donné les dimensions ; mais les conclusions de nos considérations générales n'en seront pas infirmées; elles ne dépendent pas, on peut le voir, de la valeur particulière, plus ou moins rigoureusement établie, que nous attribuons au coefficient
2° Cheminée à section variable. On peut, comme nous l'avons fait remarquer, obtenir de l'échappement un appel d'air plus ou moins énergique en variant la section de la cheminée. Ce système n'a pas encore été appliqué aux locomotives. Axant de l'essayer, avant de chercher par quels procédés l'idée pourrait être réalisée, il n'est pas inutile de s'assurer d'abord de l'influence que peuvent avoir sur le tirage dû à l'échappement, l'élargissement ou le rétrécissement de la cheminée.
Nous supposerons donc l'ouverture de l'échappement et celle de la trappe du cendrier invariables, la section totale