Annales des Mines (1864, série 6, volume 5)
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EXTRAITS DE L'OUVRAGE DE M. ZEUNER
SUR L'ÉCHAPPEMENT DES LOCOMOTIVES.
rage en découvrant successivement un plus ou moins grand nombre de tubes. Soit toujours représentée par F, la section
partielle ne soit très-inférieur à ceux de l'échappement ou de la cheminée variables (*).
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totale des tubes, et par F', la somme des sections décou, -8, 8, etc vertes. Attribuons à-1 les valeurs successivesF, et nous obtenons le tableau suivant
-
1,2
-Fi ..
.
.
.
.
L D
t
'7j8
6/8
5/8
4/8
3/8
1,764
1,543
1,323
1,102
0,682
0,661
- 2,300
2,144
1,956
1,731
1,462
1,150
,---.-
,
On voit à l'inspection de la dernière ligne qu'en découvrant plus ou moins de tubes on exerce sur le tirage l'influence la plus prononcée, et qu'on le fait même varier bien plus que tout à l'heure, par les deux systèmes de l'échappement ou de la cheminée variables. Il suffit de masquer 1/4 de la section tubulaire totale pour faire diminuer le tirage dans le rapport de 2,3o à 1,956. Mais quand on demande de pouvoir varier le tirage dans des limites étendues, est-ce pour le restreindre, pour n'avoir jamais que des' aspirations d'air aussi faibles? Avec le système et les dimensions actuelles, on s'éloigne facilement
du rapport 2,30
40 Variation de la résistance opposée au courant gazeux.
Il est bien des moyens de régler le tirage en variant à volonté la résistance à l'écoulement des gaz dans une locomotive, en d'autres termes, en agissant directement sur le coefficient !.1. de nos formules. Le seul travail du chauffeur qui peut amasser sur la grille une couche de combustible plus ou moins élevée, charger la houille ou le coke en plus ou moins gros morceaux, est un de ces moyens, et ce ne serait certainement pas le moins efficace : mais on ne peut trop y compter, il faut des moyens mécaniques, artificiels. Ceux qu'on emploie sont, ou bien un système de jalousies s'abaissant ou se relevant devant la plaque tubulaire de la boîte à fumée de manière à faciliter ou à restreindre l'écoulement des gaz qui vont à la cheminée, ou bien une trappe mobile adaptée à un cendrier fermé, se levant plus ou moins pour laisser arriver plus ou moins d'air à la grille. Cette dernière disposition est la plus simple et la plus usuelle; c'est celle dont nous allons plus spécialement nous occuper, car elle est appliquée au type de machines que nous avons déjà décrit, et qui vont encore servir de base à nos comparaisons. Dans la formule fondamentale
u mais toujours en moins, tandis
(F,
qu'avec les dimensions anciennes, 2,30 était la valeur
D= 11+
moyenne de fi dont le maximum s'élevait à 2,808. C'est là une différence fondamentale, et pour des machines où la pratique peut à certains moments, demander une aspiration d'air égale à près de trois fois la dépense de vapeur , il n'est pas douteux que le système de l'occlusion
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(\ \F,j
1
F,
(*) L'auteur ne compare ici ces divers systèmes qu'au point de vue du tirage. Le système de l'occlusion partielle est d'ailleurs évidemment condamné par ce fait que pour pouvoir varier l'appel d'air, il
laisse sans emploi, dans la marche normale, une partie de la surface de chauffe, ce premier élément de la force d'une machine.