Annales des Mines (1864, série 6, volume 5)
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EXTRAITS DE L'OUVRAGE DE M. ZEUNEP.
SUR L'ÉCHAPPEMENT DES LOCOMOTIVES.
tout est invariable sous le radical, à l'exception de p. qui augmente d'autant plus que l'on réduit plus l'arrivée de l'air à la grille par la fermeture de la trappe du cendrier.
résistances soit par la manuvre d'une trappe, soit par
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Il serait impossible de mesurer les valeurs de p. pour cha-
nous n'en avons que degré d'ouverture de la trappe, suffit de remarquer qu'on peut d'ailleurs pas besoin, et il les faire passer par tous les états de grandeur, selon la manière dont on manoeuvrera la trappe ; on peut même, en
fermant complètement celle-ci, faire croître 1.1. jusqu'à l'infini, cas limite dans lequel l'appel d'air L se réduit à zéro. La seule forme de l'équation fait voir que des changements peu considérables dans les valeurs de Li. auront pour conséquence de grandes variations dans le poids de l'air aspiré L, car le rapport Fi est rarement supérieur à 2 : il diminue donc d'importance par rapport à p. à mesure que celui-ci augmente. Quelques chiffres feront ressortir ce fait encore davantage : Je reprends les locomotives déjà citées où F,
11,390
et
F,
1,7638.
i
pour le rapport
L D
.-,---
quelque autre mécanisme analogue. Ce moyen d'action est donc des plus efficaces : il ne le cède en rien, pour les résultats qu'il produit, au précédent, à celui qui consistait dans l'occlusion complète d'un certain nombre de tubes. Bien qu'il ait fallu, dans les chapitres précédents, raison-
ner presque toujours sur des exemples particuliers, les conclusions de chacun d'eux sont cependant assez nettes pour que nous puissions apprécier et comparer avec quelque précision les quatre moyens proposés de régler le tirage. Nous avons vu d'abord que deux de ces moyens condui-
sent à peu près au même résultat. L'échappement variable et la cheminée variable, à la condition de bien déterminer dans le second cas les dimensions des parties laissées invariables, sont équivalents, au point de vue du tirage produit; mais l'un de ces systèmes conduit à une section d'échappement plus faible, par suite à une contre-pression et à une perte de travail plus considérables : c'est celui de la cheminée variable. Il entraîne d'ailleurs une difficulté, celle de réaliser simplement la variabilité de section supposée : aussi
Je suppose que pour le cas de l'ouverture complète du cendrier, le coefficient de résistance p. soit égal, à 5, et que par l'abaissement progressif et convenable de la trappe on l'élève successivement à 6, g, 12, 15, etc. La formule fondamentale donne les valeurs suivantes
Pour ti.
étendues on peut faire varier le tirage quand on modifie les
3
6
9
12
15
2,300
1,883
1,634
1,462
1,336
Série de chiffres qui suffit à montrer entre quelles limites
doit il être écarté tout d'abord, les deux systèmes se réduisent à un seul, au système dès longtemps consacré par la pratique de l'échappement variable.
Les deux autres moyens qui consistent, l'un à changer la section d'écoulement des gaz par l'occlusion d'un plus ou moins grand nombre de tubes, l'autre à modifier la résis tance à cet écoulement par des procédés dont le plus pratique est l'installation d'un cendrier fermé avec trappe mo bile, reviennent aussi, au point de vue de la réglementation du tirage, à peu près au même ; mais on reconnaît facilement, en ayant égard à l'ensemble de l'effet à obtenir dans une machine locomotive et à la simplicité du mécanisme, !!!