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EXTRAITS DE L'OUVRAGE DE M. ZEUNER, ETC.

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NOUVELLE MÉTHODE DE CHARGEMENT, ETC.

marchandises, par exemple, on trouverait des nombres notablement plus élevés.

Il n'est pas besoin de faire ressortir l'importance de l'étude qui précède, ni le parti qu'on en peut tirer. On a fait à plusieurs reprises, dans ces dernières années, en France notamment, des expériences nombreuses sur le tirage des locomotives : voici un guide à l'aide duquel on peut classer et comparer ces expériences, en 'déduire les résultats les plus immédiats et les plus utiles : n'est-il pas, d'ailleurs, d'un haut intérêt de constater directement, et par le plus grand nombre de faits possible, le degré d'exactitude de ces formules et de ces lois, dont la netteté, si précieuse pour la pratique, n'a pu cependant être atteinte que .grâce à des approximations de calcul. Que les praticiens entreprennent de vérifier les équations qui viennent d'être proposées en les comparant soit aux résultats des expériences anciennes, soit à ceux d'essais nouveaux faciles à diriger maintenant vers un but déterminé, que les constructeurs essayent de se servir de ces formules pour calculer les dimensions des diverses parties de l'échappement, et quelques progrès pourront être encore réalisés dans l'établissement d'un des organes fondamentaux de la machine locomotive (*). (*) Au

moment où nous terminons cette note,

MM. Nozo et

Geoffroy font connaître une série d'expériences faites au chemin de fer du Nord, antérieurement à la publication de l'ouvrage de Al. G. Zeuner, sur les conditions d'établissement des cheminées de locomotives. (Extrait des Mémoires de la Société des Ingénieurs civils, Expériences sur les 'conditions d'établissement des cheminées de locomotives faites au chemin de fer du Nord sous la direction de M. J. Petiet, par MM. A. Nozo et O. Geoffroy. Librairie E. Lacroix. '864.) Voici déjà l'occasion d'apprécier l'utilité de contrôler la rigueur des conclusions de M. G. Zeuner.

NOTE SUR UNE NOUVELLE MÉTHODE DE CHARGEMENT DES HAUTS FOURNEAUX.

Par M. P. ESCALLE, ingénieur-directeur des usines de MM. Harel et Ci., à Givors (Rhône).

Le mode de chargement des hauts fourneaux présente en France et en Angleterre des différences essentielles. Nous ne voulons pas examiner dans cette notice toutes les rai-

sons qu'on peut alléguer à l'appui de l'un ou l'autre des deux systèmes, mais nous pensons, avec un grand nombre de fondeurs français, que la supériorité des résultats techniques obtenus dans certaines usines anglaises, dépend en

partie de la différence même des méthodes de chargement (*). Quant à nous, nous n'hésitons pas à croire que c'est de ce côté qu'il faut chercher pour nos fourneaux français un de leurs plus utiles et de leurs plus immédiats perfectionnements.

Les hauts fourneaux en Angleterre sont généralement munis de gueulards à grand diamètre. C'est vers la circonférence de ces gueulards que se fait le chargement, tandis que les gaz se dégagent librement. En Franco, une disposition toute contraire est généralement usitée : les gueulards sont ici plus resserrés , les charges sont uniformément réparties sur toute la section du gueulard, et les gaz sont pris sur la circonférence. Les faits immédiats qui résultent de ces deux genres de dispositions sont d'amener, dans la méthode anglaise, les plus gros fragments vers le milieu du fourneau, tandis (") État présent de la métallurgie du fer en Angleterre,

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