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Annales des Mines (1864, série 6, volume 5)

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SONDAGES EXÉCUTÉS DANS LE TERRITOIRE CIVIL

DE LA PROVINCE D'ALGER.

et qu'elle produise au contraire un trou bien cylindrique. La chute libre du trépan, combinée à la grande longueur de ce dernier, longueur qui est de 8 mètres, garantit du reste la verticalité du trou ; pour la facilité des transports, le trépan se compose de plusieurs parties séparées qui sont réunies par des pas de vis d'un fort diamètre. Les colonnes de tubes de retenue se composent de bouts de tubes en tôle de 5 millimètres d'épaisseur. Avant d'in iroduire ces tubes dans le trou de sonde, on les assemble hors du trou en les plaçant horizontalement bout à bout dans des manchons carrés en bois de sapin mm' (fig. 9)

reposant sur le sol. Une frette en tôle far g' est rivée à l'une des extrémités de chaque tube, tel que hais' a'. Elle est destinée à recevoir l'extrémité libre de l'autre bout abat b' . Des trous ec,

ed, e'd sont percés à l'avance dans la frette et dans le bout aba'11. A l'aide de leviers en bois

'on fait tourner le tube aba'bi sur lui -même, en même

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qui se soudent à la partie supérieure et se terminent par un emmanchement à vis c que l'on adapte.à la partie inférieure

de la tige de sonde. On fait descendre un coin en fer de que l'on place entre les deux masses du rivoir et qui doit servir à écarter ces dernières l'une de l'autre et à les appliquer contre les trous des rivets. Ce coin est fixé par un emmanchement à vis e à une glissière semblable à la glissière du trépan (fig. , mais moins massive ; on manoeu-

vre cette glissière avec la corde de la soupape, et on lui imprime un mouvement de sonnette. Quand la glissière frappe sur la tête du coin de haut en bas, elle enfonce ce dernier entre les branches du rivoir ; quand, au contraire, la glissière agit de bas en haut, en frappant avec la clavette

h contre la partie supérieure de la rainure intérieure lk, elle tend à arracher le coin qui finit par se relever, et l'on 'peut alors enlever le rivoir. Lorsqu'un certain nombre de trous est bien bouché par le rivoir, on y introduit les rivets

temps qu'on le pousse en avant, de manière à faire correspondre les trous du tube et ceux de la frette. Puis, au moyen d'un poinçon faisant levier, on établit la concordance d'une manière complète, et l'on pratique ensuite à l'aide d'une fraise dans l'intérieur du tube abarb' une petite cavité dans

qui sont de petites baguettes de fer de 5 millimètres de diamètre, et on les écrase à coups répétés de masse. La tête qui pénètre dans le tube porte une légère entaille qui facilite l'aplatissement du rivet contre le rivoir, et donne lieu à un empâtement qui se loge dans la petite cavité

laquelle viendra se loger la tête du rivet, de manière

ménagée avec la fraise. Lorsque les rivets d'un même côté

qu'elle ne fasse pas de saillie à l'intérieur du tube. Supposons que l'intérieur du tube hab' a' soit introduit dans le trou de sonde ; on place alors le tube aba'b' suivant l'axe du trou en le suspendant au câble du treuil au moyen de cordes qui passent par-dessous le manchon en bois mm'.

On engage l'extrémité ad dans la frette fg r g' , et l'on fait tourner le tube supérieur de manière à rétablir entre les trous des rivets la concordance qu'on avait obtenue sur

le sol. On introduit alors dans le tube un rivoir qui

se

compose de deux masses a, a' (fig. i o) demi-cylindriques, en fonte, dont le diamètre est moindre que celui du tube. Ces masses sont supportées par deux branches en fer b,

ont été enfoncés, on fait tourner le rivoir de manière à pouvoir river de nouveaux trous. Dès que cette opération est terminée, on fait descendre la colonne de tubes ; il suffit pour cela de desserrer les deux lèvres du manchon en bois qui soutenait la partie inférieure des tubes en posant sur un plancher placé au fond du puits. On imprime des ébranlements à la colonne pour faciliter la descente, et lorsque la pression latérale du terrain est trop forte, on cherche à la vaincre en frappant de petits coups de mouton sur la tête de la colonne à l'aide du trépan qu'on suspend alors.

dans l'intérieur du trou. Le trépan à chute libre pèse 550 kilog., et l'on comprend que le choc d'un poids pareil