Annales des Mines (1864, série 6, volume 5)
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SONDAGES EXÉCUTÉS :EN 1863
fait remonter de im,60 le niveau primitif de l'eau du trou de sonde. Sa température est de 21°1,
La deuxième vient de la profondeur de 82°,10 et afait remonter le niveau de l'eau du trou de sonde à 1."',7ouudessus du niveau atteint par la première nappe. Sa température est de 22°;
- La troisième vient de la profondeur de 1.12,7o ; elle à
fait remonter le niveau de l'eau du trou de sonde à 2m,no au-dessus du niveau atteint par la deuxième nappe. Sa température est de 23°. Par suite de la rencontre de cette troisième nappe, l'eau a été portée dans le trou de .sonde en contre-bas du sol. Les trois nappes s'élèvent chacune à un niveau supérieur de plusieurs mètres à celui de la tète du canal de drainage. Il est donc possible de les utiliser toutes les trois au moyen d'une tranchée qui leur permette de s'écouler dans le canal. On continue, du reste, d'approfondir le sondage. Il est permis d'espérer .qu'on trouvera vers 15o mètres de profondeur la nappe jaillissante de Baraki et de Ben-Tallah. Nous ferons remarquer que le niveau de l'orifice du sondage est à 7-,48 au-dessus
du fond de la tête du canal de drainage, que le niveau atteint par la première nappe est à 2-,48 au-dessus du fond de la tête du canal et que cette première nappe a été rencontrée à 61m,72 au-dessous du fond du canal de drainage.
DANS LA PROVINCE D'ALGER.
S 2. TEIIRITOIRE
Sondage d'El Mesran.
Après le succès obtenu dans le forage d'AM Malakoff, auprès d'Hamia Rharbia, sur le bord oriental du Zahrez Rharbi, un nouveau sondage, au diamètre initial de on'35, fut commencé 'le 20 décembre 1862 à 8 kilomètres sud-est
du précédent, auprès du poste-café d'El Mesran, sur la route d'Alger à Laghouat, à 21 kilomètres sud du caravansérail de Guelt-es-Settel. En face du poste se trouve une auberge qui sert 'd'étape aux voituriers et aux voyageurs qui se rendent à Laghouat. Le poste est situé au pied sep-
tentrional de la zone de dunes qui s'étend d'un Nuit à l'autre des bassins des deux Zahrez, entre le bord de ées lacs et la chaîne crétacée du Djebel Sahari. L'eau abonde à 5 ou 6 mètres de profondeur en beaucoup de points de ces dunes ; mais dans un grand rayon autour d'El Mesran, elle est fortement saumâtre ; elle donne à la soupe et au café un goût détestable et l'on ne peut la boire surtout en été. Il était donc d'une utilité incontestable d'essayer un sondage à El Mesran, s'il avait des chances de réussir: Nos
études géologiques dans le bassin des Zahrez nous ont
Nos prévisions sur la profondeur à laquelle la première
démontré cette possibilité. En effet, les couches sahariennes
nappe serait rencontrée se sont donc réalisées d'une manière
plongent avec régularité du sud au nord, entre le rocher
à peu près complète. Nous insistons à cet égard pour justifier l'importance que nous attachons aux observations thermométriques que nous avons faites sur les sources do l'Algérie en diverses saisons de l'année. Le sondage de l'Oued el Halleg a marché sans aucun accident. On a em-
de sel et l'axe longitudinal du:bassin des .Zahrez.
ployé 74i,50 de 20 heures de traVail ou 62i,o8 de 24 heures
de travail pour faire I 25-,4o, ce qui donne un approfondissement moyen de 2n',o2 par journée .de 24 heures de travail.
El Mesran se trouve comme l'Ain Malakoff sur la rive droite: de l'Oued Malah. La pente entre ces deux points est très-faible, aussi l'existence d'une nappe jaillissante nous paraît tout à fait probable. Le sondage d'El Mesran qui, le
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décembre 1.862,, avait
atteint la profondeur de lo mètres, éta t parvenu, à la fin
de janvier i8, .à la profondeur de 4à-o,,.après axai/traversé; les couches suivantes :