Annales des Mines (1864, série 6, volume 5)
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SONDAGES EXÉCUTÉS EN 1865
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DANS LA PROVINCE D'ALGER.
Sondage de l'Oued Kaïder.
Une quatrième colonne de om,19 de diamètre descend à
Après l'abandon du sondage du poste-café d'El Mestan, le matériel a été transporté sur les bords de l'Oued Kaïder, à 8 kilomètres nord du poste-café, sur la route carrossable d'Alger à Laghouat. Un sondage a été commencé en ce point le 22 mars 1865, au diamètre initial de o",35. Le Si décembre suivant, il était parvenu à la profondeur de 16o mètres, après avoir traversé les couches indiquées ci-dessous:
f É
DÉSIGNATION DES TERRAINS.
-c
3 4 5
6 7 8
10 11
12 13 14 19
16 17 18
Terre végétale Sable blanc. Terre végétale
415
met. 1,00
2,30 1,52
1,00 Sable cri, 2,110 Sable jaune.. 0,30 Marne jaune 6,1,8 Sable melangé (lc petiles veines de graviers 1,10 Marne rose avec petits cailloux 1.90 Sable gris assez gros 0,20 Petits graviers de calcaire et silex Marne sablonneuse inetaiii;ee de calcaire en pe7,00 tites couches ou rognons. 0,20 Couches de gra. iers calcaire, Marne sablonneuse melangee de calcaire blanc 24,50 en petites couches :tu rognons Marne argileuse rotteeffire mélangée de petits 71,80 cailloux ile 'al aires. quartz, silex 18,61 Conglomérat de calcaire très-tir, q iaitz, silex. 4,00 Marne gris jaunâtre, sablonneuse Marne riungeatu e argileuse, inelângée de petits 5,40 cailloux de calcaire, quartz, silex 15,19 Poudingue
mat. 1,00 3,30 5,12 6,112
8,12 6,42 5010 16,10 15,00 18,20
25,20 2a,90 49,70 121,,10 127,11 141,11
146,51
180,00
Une première colonne de o'",3o de diamètre a été descendue à 18 mètres, et s'arrête au-dessus de la couche de graviers n° 10.
Une deuxième colonne de orn,27 descend à 57m,45, et s'arrête dans la couche de marne rougeâtre n° 14 Une troisième colonne de o,25 de diamètre descend à la profondeur de I5o mètres, au milieu de la couche de conglomérat très-dur n° i5.
la profondeur de 144 mètres à la partie inférieure de la couche de marne rougeâtre mélangée de cailloux n° 17. Aujourd'hui le sondage est parvenu dans un banc de poudingue très-dur, où l'avancement est très faible, et qui rend très-difficile l'élargissement du trou par le trépan à oreilles mobiles au-dessous de la colonne de o"',19 de diamètre ; aussi l'on continue en ce moment le forage sans
tuber. Voici, du reste, quelle a été la marche du sondage: Le travail a été exécuté presque sans interruption du 22 mars au 24 mai, époque à laquelle il était parvenu à la profondeur de t46"',51 au diamètre de o"',23, en 55i,5o de travail effectif de 24 heures ; cela donne un avancement moyen de 2m,64 par 24 heures, pose des tubes comprise. Le 24 mai, le travail a été suspendu faute de tubes ; il n'a été repris que le 26 novembre 1863. Pendant le mois de décembre, le travail d'avancement a été très-lent, à cause de la dureté du poudingue traversé et d'une rupture de la sonde, rupture qui a occasionné une interruption de travail de huit jours. Aujourd'hui le sondage est repris avec un avancement de orn,8o à s mètre par 24 heures. Jusqu'à la profondeur d'environ 5o mètres, on
a employé la tarière mue par de grosses tiges de fer de om,o4 de côté pour le passage des terrains tendres; mais à partir de 3o mètres, on n'a employé que le trépan à chute libre de Kind.
L'eau a été trouvée dans le trou de sonde à 5^',12'en contre-bas du sol, avec une température de 12°. Le 26 mars 1863, dès que l'on est parvenu à la couche de sable n° 7, comprise entre 8m,42 et 15 mètres, le niveau de l'eau du
trou de sonde s'est légèrement relevé ; il s'est maintenu depuis lors à 4m.75 environ au-dessous du sol avec une température variable de 15° à 170. Il est possible qu'on ait rencontré là la première nappe ascendante constatée au