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Annales des Mines (1864, série 6, volume 5)

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SUR LA SUBSTANCE TERREUSE QUI ACCOMPAGNE

tion et contenue dans les poussières (a) et (b), substance qui s'y trouve à l'état de division excessive, s'attaque si facilement par l'acide muriatique fort et bouillant, sans être .attaquable par l'acide nitrique, et pourquoi on trouve toujours des quantités notables de sous-chlorure de mercure

dans les résidus blancs des dissolutions muriatiques. On comprend en même temps pourquoi cette substance chauffée

dans un tube fermé, rend tout son mercure à l'état métallique, mélange de sublimé blanc, tandis que fa même ma;fière chauffée avec la litharge ne donne que du mercure.

Analyse. - Les mêmes résultats de mes expériences m'ont déterminé à ne pas employer l'acide muriatique dans l'analyse de cette substance et à donner la préférence à la méthode suivante. Je prends 2 grammes de matière purifiée (a, b, c,) que .je porphyrise avec 2 grammes de soufre et 7 à 8 grammes .de carbonate de potasse; je fonds le tout dans un creuset

de porcelaine et je reprends la masse fondue par l'eau chaude. J'analyse la partie insoluble pour cuivre, fer et la .silice de la gangue, et j'analyse à part les sulfures des mé-

taux électro-négatifs, que j'obtiens en sursaturant la liqueur alcaline par l'acide acétique, etc. On conçoit que ce mode de procéder est beaucoup plus court que celui d'attaquer la matière rouge par l'acide muriatique, et permet de répéter plusieurs fois l'analyse de la même substance .avec assez d'exactitude. Seulement on est obligé de doser

le mercure à part, et je le fais en fondant i gramme de matière avec I gramme de litharge dans un tube recourbé,'

de 6 à 7 millimètres de diamètre, en répétant la même opération jusqu'à ce qu'elle donne deux résultats identiquement les mêmes. Quant au dosage du soufre que j'avais empiétement négligé dans mes anciennes analyses par l'acide muriatique, je parviens à déterminer la proportion exacte de ce corps,

LES MINERAIS DE MERCURE Ali CHILI.

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en attaquant 2 grammes de matière par l'eau régale bouillante, et prolongeant assez l'ébullition. Je précipite l'acide sulfurique par le chlorure de barium, et je reprends ensuite le sulfate de baryte après l'avoir fortement calciné par l'acide muriatique. Voici maintenant les résultats de mes analyses exécutées sur les poudres rouges extraites par les moyens indiqués.

a, b, c. Poudre déposée par les eaux de la première lévigation et obtenue eu concassant les fragments les plus purs du minerai (a). Antimoine 0,24 t 0,t 83 A. antimonique. Mercure. 0,199 0,199 Mercure. 0,033 (prenant 0,052 pour former le Soufre (trouvé) 0,,69 Oxyde de cuivre. sulfure IlgS). Oxyde de fer Silice (gangue) Eau (perte).

0,022 0,9118

0.088

1,000

Poudre rouge obtenue de la même manière précédente (a), mais provenant d'un mélange de minerais. Antimoine (trouvé). . . . 0,225 A. antimonique. 0,256 Mercure Mercure

(prenant 0,037 de soufre pour Soufre (trouvé). Oxyde de cuivre former LIgS). Oxyde de fer

0.236 0.033.

00 56 0,030

Gangue.

o 081

Eau et perte.

0,169

/.000

Poudre rouge provenant de la réduction en poussière de la matière granulée, dont on avait séparé la substance rouge de la première analyse (1); seconde lévigation (1)). Antimoine (trouvé). . . 0,176 A_ antimonique 0098 Mercure. Mercure,

(prenant 0,051 de soufre pour Soufre (trouvé) Oxyde de cuivre former le sulfure ligS). Oxyde de fer Gangue, perte, etc.

0,23, 0098o 03, 0,18, 0,011