Annales des Mines (1864, série 6, volume 5)
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BULLETIN.
BULLETIN.
7; 98
Accidents survenus dans les mines de l'Ouest de l'Écosse. .......27,... 1. ACCIDENTS AYANT CAUSÉ MORT D'HOMME.
EXPLOSIONS.
ÉBOULEMENTS.
CHUTES dans les puits.
DIVERS.
TOTAUX.
--....-----...---- ..........------......,
.--............----....--.
Nombre. Décès. Nombre. Décès. Nombre. Décès. Nombre. Décès. Nombre. Décès.
Mines de fer et charbon.
Elle se trouve dans le mode dangereux d'exploitation de la
Ilidenne des cinq ans
6
8,5
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4 2
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ai
3,1
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(18560 1860)- .
1862.. .
Mines de fer
1861 . 1862..
.
leur travail. La plupart des victimes ont certainement dû à leur propre imprudence le malheur qui les a frappées ; mais c'est ailleurs qu'il faut chercher la principale raison de la fréquence des éboulements,
Mines de charbon.
1861. .
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consciencieusement, en lui assurant une rémunération soffisa,nte pour qu'il n'eût pas la tentation d'abréger sa visite, afin de se livrer plus tôt à un autre travail. Si maintenant on passe aux accidents arrivés par suite d'éboulements, c'est au contraire une augmentation qu'il y aura à noter. Ils forment, pour 186,i , plus des deux tiers du chiffre total des accidents, et ils ont presque tous atteint des ouvriers au milieu de
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11. ACCIDENTS N'AYANT CAUSÉ QUE DES BLESSURES.
houille dans le cas a deux couches se présentent immédiatement superposées. Directeurs et ouvriers sont trop enclins à ne considérer que la question d'économie, et, afin de faciliter le détachement de la couche supérieure, ils la privent (l'appui pendant quelque temps en extrayant d'abord le charbon de la couche inférieure qui la soutenait, et cela quelquefois sur une étendue assez considérable. Cette méthode, on le conçoit, est fort expéditive, mais très-dan gere use.
Minesde charbon etde fer
1862.. .
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I
Les explosions de gaz ayant causé mort d'homme, se t .ouvent réduites à deux ; c'est le chiffre le plus bas auquel elles soient jamais descendues; et encore faut-il remarquer que la plus grave
des deux a eu lieu par suite de travaux exécutés en dehors des conditions habituelles d'exploitation. C'est sans nul doute au soin que l'on prend de visiter plus attentivement les galeries, avant d'y laisser pénétrer les mineurs, qu'il faut attribuer cette notable amélioration On devra d'ailleurs attacher d'autant plus d'importance à la stricte observation des règles
prescrites à cet égard , qu'il y a lieu de supposer que les couches nouvelles, situées à des profondeurs croissantes, contiennent de plus grandes quantités de gaz 'explosif. Ce danger serait sans doute efficacement combattu , en confiant l'inspection des galeries à un homme possédant sur ce point quelques connaissances spéciales; mais pour que cette mesure eût tout le succès désirable , il faudrait que cette fonction, contrairement à ce qui se fait actuellement, constituât la principale occupation de cet agent. On devrait aussi le mettre à même de s'en acquitter
L'idée d'adopter un système plus prudent a malheureusement autant de peine à se faire admettre par les patrons que par les ouvriels qui y sont le plus intéressés, et on ne saurait compter de ce côté sur une amélioration bien prochaine.
La moitié des chutes dans les puits de descente, bien que le nombre en soit fort réduit, surtout pour les mines de charbon, aurait pu être prévenue par la plus simple prévoyance; il eût suffi
d'entourer d'une grille les orifices des puits pour empêcher les ouvriers d'y tomber. Mais c'est encore là une mesure qui, malgré sa simplicité , ne sera adoptée par les exploitants qu'autant qu'ils y seront forcés. On sait qu'au mois d'août dernier, le Parlement Britannique, dont l'attention avait été éveillée par la catastrophe de IPrtley, sur
les dangers que présentaient les mines n'ayant qu'un seul puits,
a passé un act pour contraindre tous les propriétaires (le ces mines à les pourvoir d'une seconde voie de communication avec le dehors.
Les avantages que l'on est en droit d'attendre de l'application générale de cette mesure, tant sous le rapport de la sûreté des ouvriers, que sous celui de la ventilation des galeries, et, par suite, de la santé des populations qui y travaillent, sont trop évidents